Serra da Saudade est une municipalitébrésilienne de l’État de Minas Gerais. Elle appartient à la mésorégionCentral Mineira et à la microrégion de Bom Despacho.
Selon les estimations de l’IBGE, calculées pour le , c’est la municipalité la moins peuplée du Brésil avec 815 habitants[2], la seconde moins habitée est la municipalité de Borá de São Paulo avec 836 habitants[3].
Considérée comme la “petite princesse” du centre-Ouest de Minas Gerais, Serra da Saudade est connue pour les beautés naturelles de ses belles montagnes qui enchantent les touristes, le rio Indaiá(pt), un des principaux affluents du rio São Francisco et des patrimoines culturels comme l’ancienne gare de la Barra de Funchal située près du rio Indaiá, les tunnels à quatre kilomètres de la cité et l’ancienne station Melo Viana localisée au centre de la cité tous deux désactivés depuis longtemps, sont classés et font partie de l’histoire de la municipalité.
Serra da Saudade possède deux quartiers : São Geraldo et le Centre. La municipalité possède une école municipale, un poste de santé, un parc d’exposition de foire et évènements, une crèche, un centre de fitness, une place de sport, un gymnase omnisports et dispose d’un réseau wifi gratuit dans les places de lazer pour la population. La cité fut émancipée en 1963 de la municipalité de Dores do Indaiá. La fête du Pion et la Fête de Notre Dame du Rosaire sont les événements les plus traditionnels de la cité et de la région.
Aux élections de 2014, Serra da Saudade enregistra 697 votes valables pour 815 habitants
Quand les rails du chemin de fer Belo Horizonte à Paracatu, s’approchèrent du pied de la Serra da Saudade, il y avait, en plus de petites propriétés, deux grandes fazendas: la fazenda du Ranch et la fazenda de la Serra da Saudade.
La fazenda du Ranch de propriété de Pedro Félix, reçu ce nom à cause du ranch qui abritait les voyageurs et les tropeiros qui y passaient la nuit, pour le jour suivant traverser la serra. La fazenda Serra da Saudade, avait comme propriétaire , à cette époque, au XVIIIe siècle, Miguel de Furtado Mendonça,
La construction du chemin de fer Belo Horizonte à Paracatu et la construction de Brasília, dont l'accès le plus court était de passer par la serra, firent progresser la région et d’autres habitants se groupèrent autour des fazendas jusqu’à former une agglomération qui reçut le nom de Ranch des Voituriers
En 1882, la fazenda de Serra da Saudade, avec 1.925 hectares, fut divisée entre plusieurs héritiers. José Lopes Rodrigues Júnior reçut la plus grande partie. Il vendit ses terres à deux associés José Calixto Assunção et Joaquim Elias Pereira, qui l’achetèrent avec tous ses aménagements pour 70 Contos do Réis. Plus tard, José Calixto Assunção racheta la part de son associé et, à sa mort, laissa tous ses biens à sa fille unique Maria Praxedes Assunção.
Le , commença la construction du tronçon du chemin de fer qui relie Dores do Indaiá à la Serra da Saudade, dont la destination finale serait Paracatu. La fazenda du Ranch appartenait déjà à José Zacarias Machado qui donna deux alqueires de terre pour construire la gare, mais, en échange, celle-ci devrait s’appeler Gare Melo Viana.
La gare fut inaugurée le et autour d'elle, surgirent les premières maison des employés du chemin de fer et aussi d’envahisseurs de terres.
Ce fut aussi vers 1925 que Dona Maria Praxedes Assunção donna un alqueire pour la construction de l’Église Nossa Senhora do Carmo. Avec la vente d’autres lots qui appartenaient à sa fazenda, on construit d’autres maisons. Apparaissaient aussi des petites industries comme la fabrique de farine de maïs et de machines à améliorer le riz. Et il se forma des nouvelles rues près de la gare.
La construction de la route de Belo Horizonte à Uberaba, traversant la place Melo Viana compta avec la présence du Président Getúlio Vargas. Avec le progrès de la région, le peuplement augmenta et on installa de nouvelles maisons commerciales et des restaurants.
Avec la crise due à la Seconde Guerre mondiale, le rationnement du pétrole, les travaux de la route qui reliera Belo Horizonte à Uberaba furent paralysés et le chemin de fer continua à être une option pour les tropeiros qui devaient transporter des charges vers la région du Haut- Parnaíba
Mais, les années passant, le chemin de fer fut classé comme anti-économique et, en 1969, ses rails furent retirés.
Le , la municipalité fut émancipée et ainsi ne fit plus partie de la municipalité de Dores do Indaiá et fut administrée par un délégué du Sécretariat de l’Intérieur et de Justice. Le , le premier préfet José Ribeiro da Silva entra en fonction.
La municipalité a servi de point d’arrêt pour les voyageurs qui transportaient du matériel pour la construction de Brasilia.