Elle demande une certaine dextérité pour être exécutée avec grâce. Tenant l'étoffe par une pointe, le torero fait décrire à la cape une spirale en l'air[2]. L'homme imprime ensuite à la cape un mouvement tournant dans le sens vertical[3].
La passe doit être exécutée d'une seule main, enchaînant le plan vertical et horizontal avec la cape qui s'enroule ensuite sur le corps du matador, tourné lui-même face au taureau.
Elle a surtout une fonction décorative. C'est une passe d'enjolivement spectaculaire qui termine un quite de bonne qualité. Elle peut être encore prolongée par une rebolera[2].
Bibliographie
Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN2-221-09246-5)