Sergio Camillo Segre, d'origine juive, subit durant le fascisme, les persécutions dues aux lois raciales et devient un partisan combattant du jusqu'à la Libération. Devenu journaliste professionnel, il collabore notamment au quotidien national du PCI, L'Unità, à Turin, il devient envoyé spécial en Allemagne de 1952 à 1957 puis rédacteur en chef de Rinascita, puis codirecteur de Stasera et de L'Unità à Rome. En 1966, il remporte le prix Saint-Vincent pour la meilleure enquête journalistique de l'année.
En 1976, il présente à Paris, à l'assemblée de l'Union de l'Europe occidentale, le rapport sur la mise en œuvre de l'Acte final de la CSCE. Il entretient des "relations chaleureuses" avec le responsable à Rome de la CIA Robert Boies[2], qui lui promet d’œuvrer à Washington pour influencer les diplomates américains "dans le sens d’une meilleure compréhension de la réalité italienne et du rôle positif des communistes"[2].
↑ a et b"Washington face à la participation des communistes au gouvernement en Italie (1973-1979)" par Frédéric Heurtebize dans la revue Vingtième Siècle en 2014 [1]