Septième congrès du Parti du travail de Corée

Septième congrès du Parti du travail de Corée
Image illustrative de l’article Septième congrès du Parti du travail de Corée
Emblème officiel du Parti du travail de Corée.

Type Congrès
Édition 7e
Localisation Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord
Organisateur Parti du travail de Corée
Date Du au
Participant(s) 3 467

Le septième congrès du Parti du travail de Corée a eu lieu en Corée du Nord du au [1],[2],[3],[4],[5],[6], soit sur 4 jours.

Ce congrès est le premier du parti dirigeant le pays depuis celui de 1980[1].

Au cours de ce congrès, Kim Jong-Un est devenu Président du Parti, fonction abolie en 1966. Kim Jong-Un renforce son pouvoir à l'issue de ce congrès, en fondant quelque temps après la Commission des affaires de l’État qui concentre les pouvoirs de l’État, du Parti et de l'Armée. Cette nouvelle commission remplace la Commission Nationale de Défense, qui a été créée par Kim Jong-il et présidé par Kim Jong-un[7],[8].

Avec la résurrection du poste de Président du Parti et la création de la Commission, Kim Jong-Un rapproche son mode de gouvernance à celui de son grand-père Kim Il-sung, et éloigne au contraire le souvenir et l'héritage de son père, Kim Jong-Il.

Préparation

Le pays a été mobilisé à l'approche de ce congrès par un renforcement de la surveillance sur son territoire, et à la capitale, Pyongyang, cette préparation a fait l'objet d'une campagne spéciale à travers la « lutte des Soixante-dix jours », en mémoire du « combat des Cent jours » qui avait préparé le sixième Congrès en 1980[9],[10]. La propagande a été accentuéa avec la mise en place de slogans[11].

Réactions internationales

Chine

Par le chef d'État chinois Xi Jinping, Kim Jong-un a été félicité pour ses « avancements » lors de ce septième congrès, et il a annoncé vouloir aider au « bonheur », à « la stabilité » et au « développement » des deux pays[12],[13].

Corée du Sud

Avant ce congrès, la commission pour la Réunification pacifique de la Corée a averti que, tant que les États-Unis s’obstineraient dans une politique d’agression, la Corée du Nord poursuivrait le développement de l’arme de dissuasion nucléaire[14],[15].

États-Unis

Notes et références

  1. a et b Francetv info avec AFP, « Corée du Nord : trois questions sur l'ouverture d'un congrès politique historique », Francetv info,‎ (lire en ligne)
  2. « La Corée du Nord ouvre le premier congrès du parti unique en près de 40 ans », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  3. « Premier congrès du parti unique en Corée du Nord en près de 40 ans », France 24,‎ (lire en ligne)
  4. Le Monde avec AFP et Reuters, « La Corée du Nord ouvre un congrès politique historique », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. (en) « Twitter », sur Twitter (consulté le ).
  6. « La Corée du Nord annonce le premier congrès du parti unique depuis 36 ans », sur rts.ch, Radio Télévision Suisse, (consulté le ).
  7. « Corée du Nord : nouveau titre pour Kim Jong-un lors de la session parlementaire - Asialyst », sur Asialyst, (consulté le ).
  8. (en) Herald, « N.K. leader given new state title at key parliamentary meeting », The Korea Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Corée du Nord : surveillance renforcée à l'approche du Congrès du Parti des travailleurs - Asialyst », sur Asialyst, (consulté le ).
  10. (en) Herald, « N. Korea raises surveillance ahead of party congress: source », The Korea Herald,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) « Propaganda, new paint jobs as Sinuiju readies for N.Korea’s Party Congress / NK News », sur NK News - North Korea News, (consulté le ).
  12. « Corée du Nord : "rassemblement de masse" pour célébrer le nouveau "président Kim" - Asialyst », sur Asialyst, (consulté le ).
  13. « channelnewsasia.com/news/asiap… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. « Corée du Nord : 1er Congrès du Parti des travailleurs en 36 ans - Asialyst », sur Asialyst, (consulté le ).
  15. (en) « N. Korea vows to strengthen nuclear deterrence in the face of hostile US », sur koreatimes, (consulté le ).

Annexes

Articles connexes