Les Britanniques ramènent en France les débris de l’armée d’Orient[1]. Après le départ des troupes françaises, l’Égypte est occupé par les Britanniques et des troupes ottomanes d’origine albanaise, dirigées par Tahir pacha. La Porte échoue à rétablir son autorité. Le naqib al-ashraf (syndic des notables) Umar Makram, un des chefs de la résistance à l’occupation française, arme la population du Caire. Il favorise l’accession au pouvoir en 1805 de Mohammed Ali, un officier d’origine albanaise, qui a remplacé Tahir après son assassinat en [2].
↑Christophe Guillaume Koch et Friedrich Schoell, Histoire abrégée des traités de paix entre les puissances de l'Europe, depuis la Paix de Westphalie, vol. 5, Gide, (présentation en ligne)