S'ensuit une rencontre avec Akhenaton, de laquelle naît le titre Bad Boys de Marseille présent sur l'album solo Métèque et mat d'Akh, publié en 1995. Signés par le groupe Iam sur le label Côté obscur, ils sortent leur 1er album Si Dieu veut (1997) qui connaîtra un fort succès commercial (260 000 ventes, double disque d'or) et d'estime (considéré comme un classique). Ils sortent ensuite le premier volume des hors-séries en 1999 (double disque d'or), puis Art de rue (2001) qui se vendra à plus de 500 000 exemplaires (disque de platine). Après Le Rat Luciano en 2000 avec Mode de vie béton style, Sat est le deuxième membre de la FF à se lancer en solo avec Dans mon monde en 2002, qui sera réédité en 2003.
Après plusieurs années d'attente, la FF sort son troisième album Marginale musique (2006), qui sera certifié disque d'or avec 120 000 copies vendues. Le groupe se sépare ensuite et chacun s'occupe de ses projets solo.
Second souffle et Diaspora
En février 2008, il publie son deuxième album solo, Second souffle, enregistré à Marseille et à Paris, mixé par Richard « Segal » Huredia (Dr Dre, Eminem, Xzibit), et bénéficiant de productions de Medeline, Sayd Des Mureaux, Sat lui-même, DJ Shean, et Frero Prod. La chanteuse américaine Shareefa participe à l'une des chansons de l'album (Un autre monde, produit par Medeline). L'album atteint la 30e place des classements musicaux français[2]. Malgré le classement, Sat accuse son label de ne pas l'avoir assez soutenu en matière de promotion[3].
En 2008, à l'occasion d'une remise de prix en compagnie d'Amel Bent aux Trophées du hip-hop, il prend la parole pour dénoncer l'évolution du rap et sa tendance actuelle, en fustigeant notamment « les rappeurs qui font de la musique destinée aux enfants âgés de 8 à 11 ans[4]. » Il appelle les médias, « Radio, presse, télé, sites internet, a accorder plus d'importance au vrai rap, un rap sincère et authentique, fait avec le cœur, l'âme, et les tripes. (...) Un rap avec, de vrais textes, de vrais thèmes, de vrais concepts. Un hip-hop comme on l'aime, pour lequel on s'est battu au sens propre comme au figuré du terme. La situation est grave, mais elle n'est pas désespérée non plus. Pour les nouveaux venus le combat ne fait que commencer, pour nous autres le combat continue[réf. nécessaire]. » Il ira au bout de son discours malgré les tentatives d'interruptions d'un Yassine Belattar visiblement agacé. De nombreux applaudissements s'élevèrent de la salle.
Son troisième album, Diaspora, est publié le [3]. Le titre Plus que de la musique est réalisé en featuring avec Akhenaton et Soprano.
Projets collaboratifs
Sat l'artificier apparait dans l'album 13'Organisé du rappeur Jul dans les titres : Heat, C'est maintenant et dans le bonus 13'Organisé. À propos de cette collaboration il déclare pour Radio France "Même si on n’a pas le même âge et la même vie, on a ce truc qui nous unit tous, c’est Marseille".
Dans le monde du sport
À partir de 2010 Sat devient chroniqueur sportif pour l'Olympique de Marseille. Il participe régulièrement à la chronique "veille de match" sur OM TV où il donne son avis sur les matchs à venir et à travers sa propre émission "l'œil de Sat" à chaque lendemain de rencontres[5].
En , Sat l'artificier est contacté par l'UEFA pour savoir s'il était disposé à faire un clip sur l'OM et Marseille en vue de la finale de l'Europa League contre l'Atlético Madrid. Sat fait alors un hymne pour l'OM et Marseille qui sort quelques jours avant le match[6].
En 2020 il devient speaker au stade Vélodrome pour les matchs à domicile aux côtés de l'habituel André Fournel[7].
Réseaux sociaux et engagements
En , il rend hommage à Prodigy de Mobb Deep dont le titre Shook Ones Pt. II apparaît dans la bande originale de la série Luke Cage qui est pour lui une des meilleures du monde. Pendant le Jazz des cinq continents qui se déroule à Marseille, il affirme : « J'ai été bercé avec Kool and the Gang ».
Pendant le confinement en avril il participe avec le groupe Sniper originaire du Val-d'Oise à une battle de rap sous la forme d'un live sur le réseau social Instagram[9].
En novembre 2020 il annonce sur son compte Twitter le décès de la chanteuse Karima qui avait notamment chanté le refrain sur le titre Bad Boys de Marseille[10].