Sarah Caldwell déménagea à Boston en 1952 et devint chef de l'atelier d'opéra de l'université de Boston. En 1957, elle fonda le Groupe d'opéra de Boston avec 5 000 dollars[2], devenu ensuite la Compagnie d'opéra de Boston, où elle mit en scène de nombreux opéras et se forgea une réputation pour produire des œuvres difficiles sous pression[1]. Elle était également connue pour mettre au point des variations intéressantes d'opéras classiques.
Dans les années 1980, une branche de la Compagnie d'Opéra de Boston, Opera New England, a effectué une tournée d'opéra dans les États de la Nouvelle-Angleterre. Sarah Caldwell utilisait des jeunes chanteurs professionnels dans des productions avec orchestre et mise en scène complète. Elle trouvait les fonds par le biais de financements locaux, régionaux et fédéraux, notamment le National Endowment for the Arts, le Conseil des arts et des sciences humaines du Massachusetts, la Commission des arts du Connecticut, la Commission des arts du New Hampshire et la Commission des arts et humanités du Maine.
Productions à New York, en Pennsylvanie et au Minnesota
En 1976, elle mit en scène et dirigea Il barbiere di Siviglia (avec Sills et Alan Titus), qui fut télévisée sur PBS. Elle a également dirigé l'opéra bicentenaire Be Glad Then, America de John La Montaine, avec Odetta (Muse de l'Amérique), Donald Gramm (les patriotes), Richard Lewis (roi George III), David Lloyd (crieur public), les Chœurs de l'Université de Pennsylvanie, et l'Orchestre symphonique de Pittsburgh.
En 1979, elle mit en scène et dirigea une représentation télévisée de Falstaff (avec Donald Gramm).
Caldwell a également mit en scène une production non musicale : la représentation de 1981 du Macbeth de Shakespeare au Lincoln Center, diffusé à la télévision en 1982. Y jouaient Philip Anglim et Maureen Anderman, ainsi que Kelsey Grammer dans le rôle de Ross.
↑G. W. Bowersock, « Beverly Sills Greenough 25 May 1929 · 2 July 2007 », Proceedings of the American Philosophical Society, vol. 153, no 1, (JSTOR40541633)