Le site tient son nom d'une chapelle dédiée à Sainte Venera qui se trouvait autrefois à proximité du temple[1]. Il a été découvert par Nikola Said, un employé des travaux publics[2], et signalé par l'archéologue Manwel Magri au début du XXe siècle[3]. Thomas Ashby et R.N. Bradley ont fouillé le site en 1911. David H. Trump a fouillé le site en 1961 et c'est à cette occasion que l'existence d'un village antérieur au temple a été documentée[4].
Le site a été inscrit sur la liste des antiquités de 1925[5].
Description
Santa Verna était à l'origine un village néolithique. Des restes de céramique découverts sur place ont été datés d'environ , et rattachés à la période de Għar Dalam[6].
Le temple est désormais complètement ruiné et les seuls vestiges qui en demeurent sont trois grands orthostates et quelques blocs de pierre disposés horizontalement, qui doivent correspondre à un mur d'enceinte[7]. En 2015, des fouilles approfondies ont révélé que le temple comportait cinq absides, ce qui a permis de rattacher sa construction à la période Ġgantija. Le temple de Ġgantija est d'ailleurs situé à moins d'un kilomètre à l'est de celui de Santa Verna.
Les fouilles de 2015 ont aussi permis de recueillir des ossements d'animaux et des traces de la consommation de blé, d'orge et de légumineuses[8].
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Santa Verna » (voir la liste des auteurs).
↑(en) « Santa Verna », xaghraparish.org (consulté le )