Sangha-Mbaéré est l’une des 20 préfectures de République centrafricaine[1]. Elle tient son nom de la rivière Sangha, qui la traverse à l’ouest, et de la rivière Mbaéré qui la borde à l’est. Sa superficie est de 19 412 km² pour une population de 101 074 habitants en 2003[2]. Son chef-lieu est Nola.
Après l'accord franco-allemand du qui reconnaît à la France la ligne des postes établis d'Ouesso à Koundé[3], la région intègre la colonie française du Congo français. Le territoire est ensuite cédé au Kamerun allemand, comme partie de la région du Neukamerun par le traité du [4]. Au début de la première guerre mondiale, en 1914, il est repris par la France, et revient à la colonie du Moyen-Congo. Après la réforme administrative du , il rejoint la colonie de l’Oubangui-Chari. Le marque la création du District de Nola, partie de la circonscription de Haute-Sangha.
Le , la République centrafricaine indépendante instaure la sous-préfecture de Nola dans la préfecture de Haute-Sangha[5]. En 1973, la préfecture de Haute-Sangha est divisée en deux préfectures : Mambéré-Kadéï (chef-lieu : Berbérati) et Sangha-Économique (chef-lieu : Nola), puis en 1982, la préfecture de la Sangha-Économique prend le nom de Sangha-Mbaéré.
La préfecture se situe dans la zone de cultures vivrières à manioc et bananes plantains dominants, maïs, arachide, sésame, macabo et courges. Les ressources minières sont les gisements de diamants alluvionnaires exploités artisanalement. Le secteur industriel est représenté par l'exploitation forestière et l'industrie du bois. Elle dispose d'un port fluvial pétrolier sur la Sangha à Salo[11].