Formation et premières expériences professionnelles
Sandra Magnus nait et grandit à Belleville, dans l'Illinois. Elle passe une licence en physique puis un master en ingénierie électrique respectivement en 1986 et 1990 à l'Université du Missouri-Columbia. Elle décroche par la suite un doctorat en sciences et en génie des matériaux à l'Institut de technologie de Géorgie en 1996. De 1986 à 1991 Magnus travaille sur la conception de l'avion furtif comme ingénieur pour McDonnell Douglas. Après avoir effectué des travaux de recherche en laboratoire sur le sujet, elle travaille sur les techniques de réduction de la signature radar du McDonnell Douglas A-12 Avenger II jusqu'à ce que le projet soit annulé par la Marine en 1991[1].
Carrière à la NASA
Sandra Magnus est sélectionnée par la NASA pour être astronaute en 1996. Elle réalise son premier vol en tant que spécialiste de mission du 7 au , à bord de la navette Atlantis : la mission STS-112 a pour objectif de placer sur orbite et effectuer l'assemblage de la poutre S-1 de la Station spatiale internationale. Elle est aux télécommandes du bras robotique qui est sollicité dans le cadre de trois sorties extravéhiculaires. Le elle repart dans l'espace avec l'équipage de la navette Endeavour dans le cadre de la mission STS-126. Elle intègre alors l'équipage permanent de l'Expédition 18 en remplaçant l'astronaute Gregory Chamitoff comme ingénieur de vol. Elle reste à bord de la station spatiale durant 133 jours et rentre le à bord de la navette spatiale dans le cadre de la mission STS-119. Elle est remplacée à bord de la station spatiale par le cosmonaute japonais Koichi Wakata. Elle fait partie de l'équipage qui réalise le dernier vol à bord d'une navette spatiale américaine entre le 8 et le durant la mission de ravitaillement STS-135, dans laquelle elle est responsable de la charge utile [1].