Sous la direction de Nano Capdouze les Mammouths vont devenir des Gazelles.
En début de saison, un classement des plus grands clubs français des 15 dernières années situe le FC Grenoble à la quatrième place derrière Toulouse, Agen et Toulon[1].
L'ancien international Didier Camberabero rejoint le club et forme alors la charnière avec son frère Gilles. Le club est éliminé en huitième de finale du Championnat par Dax sur le score de 28 à 14 alors qu'il avait terminé deuxième de sa poule derrière le Stade toulousain[2].
Malgré son élimination, Grenoble, 4e club français à l'issue des matchs de poules et meilleur battu des huitièmes de finale se qualifie pour la deuxième coupe d'Europe, nommé conférence européenne.
Mais finalement, Bernard Lapasset fera jouer des matchs de barrages entre les clubs battus en huitièmes de finale et le club en pleine crise interne sera éliminé par Périgueux[3].
Cet échec entraînera le départ de la plupart des vedettes de l'équipe comme le capitaine Olivier Brouzet mais aussi de presque toute la ligne de trois-quarts Laurent Burg, Olivier Toulouze ainsi que les deux futurs internationaux David Dantiacq et Laurent Leflamand.
L'entraîneur Éric Ferruit est remercié et son compère Jean Capdouze renonce à continuer l'aventure[4].
Les matchs de la saison
Grenoble termine 2e de sa poule dernière le Stade toulousain avec 11 victoires, 1 nul et 6 défaites.
En Challenge Yves du Manoir, Grenoble après 4 victoires (à Dax et à Colomiers puis contre Lourdes et Montferrand) et 2 défaites (à Bourgoin puis à domicile contre Castres) en matchs de poules est éliminé en quart de finale par Montferrand.
Jacques Gauthier (préf. Max Micoud et Marc Chérèque), La Fabuleuse Histoire Du Football Club De Grenoble Rugby, Association des Amis de l'histoire du Pays vizillois, , 448 p.