Le domaine boisé occupe plus de 2 000 ha situés essentiellement dans la partie occidentale et se prolonge sur la commune limitrophe et bien nommée de Raon-aux-Bois.
Le site du Massif vosgien, inscrit au titre de la loi du 2 mai 1930, regroupe 14 Schémas de cohérence territoriale (SCOT) qui ont tout ou partie de leur territoire sur le périmètre du Massif des Vosges[3].
La commune se situe en zone de sismicité modérée[4],[5].
Hydrographie et eaux souterraines
Avec le ruisseau de Saint-Anne[6], provenant d'une division de la Niche et de sources situées au nord de la Demoiselle, un des plus importants affluents de la Moselle, la commune se situe à la convergence d’un réseau hydraulique, traversant plusieurs communes environnantes.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 446 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vagney », sur la commune de Vagney à 11 km à vol d'oiseau[12], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 472,7 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 34,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,4 °C, atteinte le [Note 2],[13],[14].
Au , Saint-Nabord est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Remiremont[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Remiremont, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (63,3 %), prairies (19,4 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,5 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
On trouve une première référence du nom Saint Navord dans une archive de 1329. Puis la commune change d'orthographe de nombreuses fois : Sainct Navoit, saint Navou, Sains Navelz au XIVe siècle, Sanctus Navoirs[26] ou De Sancte Naoirs en 1402, Saint Navor en 1452, Sainct Naboir en 1484, Saint Navoy en 1519, Sainct Nabvoir en 1552, Sainct Navois en 1593, Saint Nabord en 1711 et Saint Nabor au XVIIIe siècle[27].
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Roche-Libre[28], avant de trouver en 1792 son nom définitif Saint-Nabord.
Les Kyriolés : Jusqu’à la Révolution, tous les lundis de Pentecôte, huit paroisses dépendant du chapitre (Dommartin-lès-Remiremont, Ramonchamp, Rupt-sur-Moselle, Saint-Amé, Saint-Nabord, Saint-Étienne, Saulxures-sur-Moselotte et Vagney) envoyaient des jeunes filles qui se présentaient à l’église de Remiremont et y entonnaient des cantiques en français[29],[30].
La commune s'est constituée à la Révolution. Quatre communautés ont souhaité se regrouper : Longuet, le Ban du Moulin, les Arrentès de Chaumont et celle de la Forestière et des Franches Gens. Le groupement est entériné le sous l'appellation de Saint-Nabord et versée dans le canton d'Éloyes. C’est en l’an IX que Saint-Nabord est rattachée au canton de Remiremont.
La libération de Remiremont, d'Éloyes et de Saint-Nabord est intervenue le même jour, le par l’armée américaine (36e division d'infanterie). Le , la libération de Saint-Étienne n'a été effective qu'après la fusillade de Ménafaing[31].
Un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 195 hectares (le lac de Gérardmer couvre 115 hectares tandis que le lac de Longemer couvre 65 hectares).
L'idée de ce projet a été esquissée dès 1963 mais a été abandonnée par la commune de Saint-Nabord. La commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, qui avait réservé un zonage spécifique[32], a estimé, de ce fait, ne pas devoir maintenir l'inscription de la zone de Noirgueux au plan local d'urbanisme au risque d'hypothéquer l'avenir de ce projet[33].
Total des produits de fonctionnement : 4 457 000 € soit 1 048 € par habitant
Total des charges de fonctionnement : 3 689 000 € soit 868 € par habitant
Total des ressources d’investissement : 1 998 000 € soit 470 € par habitant
Total des emplois d’investissement : 1 554 000 € soit 366 € par habitant
Endettement : 298 000 € soit 70 € par habitant[36].
Avec les taux de fiscalité suivants :
taxe d’habitation : 11,08 % ;
taxe foncière sur les propriétés bâties : 39,40 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 35,76 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : Médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 590 €[37].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].
En 2022, la commune comptait 3 983 habitants[Note 6], en évolution de −2,54 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Remiremont dispose par ailleurs de praticiens de toutes les disciplines : Médecins, Gynécologues, Pédiatres, Chirurgiens Dentistes, infirmiers, Kinésithérapeutes, Ostéopathes, Radiologues[46]...
La stèle de Noirgueux commémore le franchissement de la Moselle par les soldats de la 36e division d'infanterie américaine en , au lieu-dit Noirgueux[62],[63].
Le site de la Moraine de Noirgueux et ses abords, complexe morainique formant une sorte de barrage naturel, qui correspond à l’extension maximale de l’ancien glacier de la Moselle à l’époque de glaciation de Würm (glaciation du quaternaire), d'une surface d’environ 90 hectares. C'est désormais un site naturel classé par décret du (J.O. du )[71].
Rappelons qu'un projet de réalisation d'un lac baptisé « lac de Noirgueux », intéressant les communes de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Remiremont, Saint-Nabord et Éloyes, a fait l’objet de débats durant de nombreuses années. Ce projet visait l'intérêt touristique et économique exceptionnel de l’ensemble de la vallée. Il devait couvrir 170 hectares (le lac de Gérardmer a 115 hectares et celui de Longemer 65 hectares). L’idée de ce projet a été esquissée dès 1963 dans un rapport technique présenté par André Gravier, ingénieur conseil, et Antoine Dinkel alors maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont[72].
Auguste Marie Krantz (1821-1890), maire de 1860 à 1881, conseiller général de 1867 à 1877, papetier à Ranfaing[73].
général Humbert (né le 22 août 1767 à Saint-Nabord à la ferme de la Couare (Vosges), mort le 3 janvier 1823 à La Nouvelle-Orléans), général des armées de la République[74].
Daniel Jean Pistor, général de brigade aérienne[75].
Monseigneur Jean Vilnet, évêque de Saint-Dié de 1964 à 1983 puis de Lille de 1983 à 1998 et président de la Conférence épiscopale française de 1981 à 1987, avait évoqué en 1977 la fermeture de l'usine de Saint-Nabord dans le numéro d'août de la Vie diocésaine[77].
De gueules à la tour d’argent fermée d’une herse, ajourée et maçonnée de sable, accostée à dextre d’un sautoir de clefs celle de dextre d’or et celle de senestre d’argent, à senestre d’un glaive romain[80] d’argent garni d’or, la pointe haute, au chef d’or chargé d’une roue de moulin d’azur, accompagné à dextre d’un sapin et à senestre d’un trèfle à trois feuilles le tout de sinople.
Commentaires : Le blason associe divers symboles : le château de Longuet, la roue pour le Ban de Moulin, les clés pour l'abbatiale Saint-Pierre, le sapin de la Forestière ; l'épée rappelle le martyre de saint Nabord et le trèfle les campagnes d'Irlande du général Humbert.
Voir aussi
Bibliographie
Archives départementales des Vosges, Série H, Clergé régulier avant 1790, Répertoire numérique détaillé établi par André Philippe, archiviste départemental (1905-1937), présenté par Raymonde Florence, Épinal 1924 / 2004 : p. 137-181 : 7 H Prieuré du Saint-Mont : les archives sont importantes ; elles sont riches notamment pour quelques localités telles que Bayon, Dommartin-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle), Saint-Amé (depuis le XIVe siècle), et Saint-Étienne-lès-Remiremont (depuis le XIIIe siècle). Biens du prieuré (Sommaire du fond VII H : p. 141) : *Bayon, La Bresse et Biffontaine ; *Dommartin-lès-Remiremont ; *Éloyes et Laveline-du-Houx ; *Ramonchamp et Rancourt ; *Remiremont ; *Rupt ; *Saint-Amé ; *Saint-Étienne ; *Saint-Nabord, Le Thillot et Vagney ; *Les Vallois et Chaillon (Meuse) ; *Divers
Pierre-Henri Mathieu, La Seconde Guerre mondiale dans la région d'Éloyes, Epinal, Association de recherches archéologiques et d'histoire d'Éloyes et dans ses environs, , 513 p. (ISBN2-9513453-1-3)
Chapitre XVI-Saint-Nabord-Raon-aux-Bois, pp. 355 à 373
Pierre-Henri Mathieu, La vie rurale et son patrimoine, l’eau, la forêt et l’agriculture de montagne dans la région d’Éloyes, Épinal, Association de recherches archéologiques, histoire et patrimoine d'Éloyes et de ses environs, , 654 p. (ISBN2-9513453-2-1)
3A. Les entités paysagères Autour du Saint-Mont : Au sud du Massif du Fossard; Principaux éléments pittoresques du site et ses abords
3B. découvrir Le Saint-Mont : Accéder et découvrir le Saint-Mont; Composition de la partie sommitale; Les fouilles archéologiques; Les chapelles du Saint-Mont; La Haute-Borne et le Pont des Fées; Le Vieux Saint-Amé,
3C. Le Massif du Fossard : Aux Abords du Saint-Mont; Le domaine de l’abbaye; Les vallons du Xennois et de Miraumont; Le Morthomme et l’ancien ermitage de Saint-Arnould; Le col de la Pierre Kerlinquin; La colline et le vallon Sainte-Sabine; Le Fardeau Saint-Christophe et la Roche des Loups; Le Thin; La Charme et quelques autres sites d’intérêt scientifique majeur
3D. Les Ambiances paysagères
3E. Les Aires visuelles depuis Le Saint-Mont
3F. Les Aires visuelles donnant à voir Le Saint-Mont : Depuis l’espace urbain; Depuis la vallée de la Moselle.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Remiremont comprend deux villes-centres (Remiremont et Saint-Nabord) et quatre communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑"Loi et Police de l'Eau " Autorisations - Arrêté 2012 : 758 / 2010 : concernant le barrage du ruisseau de Sainte-Anne à Saint-Nabord, et 151 / 2010/DDT : Barrage de retenue de plan d'eau sur la commune de Saint-Nabord
↑Liste des masses d'eau superficielles et des masses d'eau souterraine de la commune de Saint-Nabord : Affleurement d'eau, Cavité souterraine, Drain, Forage, Nature inconnue, Perte, Piézomètre, Puits, Source : 03405X0098/HY - 03405X0099/HY - 03406X0027/HY - 03761X0009/HY - 03761X0011/HY - 3761X0012/HY - 03761X0013/HY - 03761X0036/HY - 03761X0037/HY - 03761X0038/HY - 03761X0051/SCE - 03761X0052/SCE - 03761X0053/SCE - 03762X0065/TARI15 - 03762X0066/TARI16 - 03762X0069/P2
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑J. J. Bammert, prix Erckmann-Chatrian, Les Nobles Dames de Remiremont, 620-1791, L’histoire du Chapitre des Nobles Dames de Remiremont, Remiremont, Imprimerie Lalloz-Perrin, Remiremont,
dépôt légal n°28 ; Publication en 20 brochures, chacune contenant un chapitre : Chapitre 15 (10 pages) : Les kyriolés : En 1049, Ode I de Luxembourg étant abbesse, furent institués les Kyrioletzs ou Criaulés, dans les domaines de l’Abbaye de Remiremont
↑(en) Nicole Lemaître, Montagnes sacrées d’Europe. Actes du colloque « Religions et montagnes », Tarbes, Publications de la Sorbonne, , 427 p. (ISBN2-85944-516-1)
Actes du colloque "Religion et montagnes", Tarbes, 30 mai-2 juin 2002 / textes réunis et publiés par Serge Brunet, Dominique Julia et Nicole Lemaitre. Les rites des fêtes de saint Amé et de saint Romaric. p. 114-119 : Les Kyriolés. Dans chaque cantique, saint Romaric est présent. Ainsi, les huit paroisses demandaient au patron de la ville d’entrer dans Remiremont. Vagney invoquait et demandait au saint de lui ouvrir ses portes en ces termes :*Criaulé, ô bienheureux saint Romary.*Criaulé, nous vous demandons vos portes ouvrir.*C’est saint Lambert qui veut entrer par sa bonté.*Et tous ceux qui sont après et prient Dieu (Kyriolés ou Cantiques qui sont chantés à l’église de Mesdames de Remiremont, op. cit). Les représentants de la commune de Saint-Nabord se présentaient et entonnaient :*Criaulé saint Pierre et saint Romary.*Priez pour ceux qui sont ici.*À Saint-Nabord donnez l’entrée, ô criaulé, ô criaulé. *En Jésus-Christ, oyez nos vœux.*Et tous les saints, et toutes les saintes, oyez nos vœux
↑Le plan d’occupation des sols, qui a précédé l'institution d'un Plan local d'urbanisme indiquait, pour la zone « Noirgueux », au chapitre III du Règlement applicable à la zone III NA (Caractère de la zone III NA) « Zone naturelle non équipée, destinée à une urbanisation ultérieure dans le cadre de l'aménagement d'un plan d'eau et des équipements sportifs, touristiques et en général de loisirs qui y sont liés. L'aménagement de la zone III NA sera possible dans le cadre d’une ZAC ou, à défaut, dès la réalisation après modification du POS d’opérations s’inscrivant dans un plan d’aménagement d’ensemble »"
↑Argumentaire produit au commissaire enquêteur, dans le cadre de l'enquête publique pour la révision d'un plan local d'urbanisme d'une des communes concernées (Saint-Étienne-lès-Remiremont) : Commune de Saint-Étienne-lès-Remiremont, Enquête publique sur la révision du Plan local d’urbanisme (2e révision) : Contestation, le 05 février 2008, de certaines orientations du projet de PLU et de l'absence de consultation des instances intercommunales pour les projets liés à la zone de la Moselle. Extrait du rapport du commissaire enquêteur Claude Pierret, 21 mars 2008, p. 15 « Suite au développement de l'argumentaire sur le bien-fondé de projet de lac de « Noirgueux », ses atouts ; le bénéfice à en espérer (…) M. le maire de Saint-Étienne-lès-Remiremont que j'ai interrogé sur ce projet, m'a averti que par délibération du conseil municipal de Saint-Nabord, celui-ci a entériné l'abandon de ce dossier intercommunal. Ceci est également rappelé page 65 du rapport de présentation, point 4,4. »
↑Les sites Natura 2000 : Tourbières de montagne : tourbière de la Demoiselle (intérêt régional) ; ZSC (Zone Spéciale de conservation, directive « Habitats » de 1992) : Etang et tourbière de la Demoiselle : Saint-Nabord
↑Sous le titre " 1039 ", Mgr Vilnet écrit : " Mille trente-neuf licenciés : donc presque mille familles sans salaire assuré pour les années à venir, sans grand espoir de trouver, pour le chef de famille lui-même, un réemploi dans un département si malade, "au cœur de la crise française générale " que les remèdes eux-mêmes appliqués depuis une dizaine d'années craquent à leur tour si vite ! " " Si un paquebot sombrait en haute mer avec mille trente-neuf personnes à bord, le monde entier serait haletant d'inquiétude, à l'écoute de toutes les informations et une énorme coalition de moyens de sauvetage et de toutes les bonnes volontés possibles et efficaces surgirait comme spontanément. " Pour conclure, Mgr Vilnet s'affirme " solidaire de ceux, chrétiens ou non, qui se concertent et agissent de multiples façons pour éviter les catastrophes économiques, avec leurs très lourdes conséquences sociales, et pour éviter, à l'avenir, de pareilles servitudes qui ne sont pas inéluctables ".