Le territoire communal est traversé par les routes départementales 224 (reliant Riom et Ennezat à Maringues) et 327 de Saint-Ignat à Joze[1].
Depuis le 3 septembre 2018, Saint-Laure est desservie par la ligne TAD 4 du réseau RLV Mobilités qui permet de se rendre à Ennezat où sont possibles des correspondances avec la ligne régulière 3 du réseau[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 702 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charmes_sapc », sur la commune de Charmes à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Laure est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (86,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), zones urbanisées (6,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Des trouvailles au lieu-dit Coussière montrent un habitat à l'âge du bronze. Présence également d'un site gallo-romain.
La Révolution eut un retentissement inattendu avec l'élection, en 1790, du curé Ch. Trincard qui refusera de prêter serment à la Constitution civile du clergé.
Le 26 novembre 1991, une femme a été tuée à son domicile à Clermont-Ferrand. Le meurtrier présumé, son ex-mari, dentiste stomatologue installé en Italie, avait fait héberger chez une amie à lui, dans la commune de Saint-Laure, un commando de la mafia calabraise dans ce petit village de 300 habitants[17] !
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 672 habitants[Note 2], en évolution de +4,67 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les collégiens se rendent à Maringues[25]. Les lycéens se rendent à Riom pour les filières générales ou STMG, à Riom ou Thiers pour la filière STI2D[26].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Saint-Laure compte un édifice inscrit aux monuments historiques : le pigeonnier, propriété d'une personne privée, est inscrit en 1988[27].
Personnalités liées à la commune
Décédé le 7 mars 1985, Marcel Laurent est mis en terre limagnienne à Saint-Laure, où son père était né en 1822. Il y obtint le certificat d'études primaires en 1924. De retour dans les années soixante, cet écrivain paysan auvergnat, ex-professeur de lettres, y rédigea ses ouvrages d'histoire locale, pamphlets, essais, critiques littéraire et artistique ; en 1972, il publie à compte d'auteur Saint-Laure, commune de Limagne.
Héraldique
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Voir aussi
Bibliographie
Henri Pelletier, « Sur quelques tessons gallo-romains », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, nos 692-693, , p. 245-248
Henri Pelletier, « Industrie du fer dans un habitat gallo-romain, à Saint-Laure », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, no 658, , p. 120-122
Marcel Laurent, Essais d'histoire rurale, vol. II : Une Commune de la Limagne, Saint-Laure, canton d'Ennezat, Saint-Laure, M. Laurent, , 112 p.
Jean Mathevet, « Site gallo-romain de Saint-Laure », Bulletin du Comité archéologique de Lezoux, no 4, , p. 23-24 (ISSN2271-6440)
Henri Pelletier, Historique de St-Laure, Saint-Laure, H. Pelletier, , 23 p.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )