Le Rugby Club nîmois, couramment abrégé en RCN ou en RC Nîmes, est un club français de rugby à XV domicilié à Nîmes et fondé en 1963. Le Rugby Club nîmois date en réalité de 1923, naissant de la fusion de plusieurs clubs corporatistes, mais disparaîtra en 1928 pour renaître sous le nom de Stadoceste nîmois qui lui-même ralliera le XIII en 1938, soit le Gallia XIII.
Histoire
À défaut d'avoir connu les honneurs d'un titre de champion de France ou d'une victoire en Challenge Yves Du Manoir, le Rugby Club Nîmes Gard peut se targuer de faire partie des clubs historiques français.
Création du Club (1963)
La création du Rugby Club nîmois date de 1963 sous l'impulsion de Nicolas Kaufmann qui deviendra Président et dont le stade porte le nom.
L'ascension est fulgurante, saison après saison jusqu'en 1967, le club gravit les marches des séries.
Lente ascension vers l'élite du rugby français
Championnat de France Honneur (1968)
L'homme providentiel, Louis Gagnière arrive de l'AS Béziers en qualité d’entraîneur joueur en 1968. Le RCN devient champion de France Honneur, seul titre glané, à ce jour en championnat, par l'équipe première.
Le RCN joue en troisième division pendant 5 ans jusqu'en 1973 avec des fortunes diverses.
Montée en deuxième division puis en première division
Avec l'appoint de l'international Paul Dedieu, le club monte en deuxième division en 1974 puis en première division la saison suivante après une victoire sur Langon 12-10 en 1975. Louis Gagnière devient président et le restera pendant 28 ans.
Fruit du travail en profondeur, avec des joueurs formés au club, il aura suffi de 12 saisons pour atterrir en championnat de France groupe B à partir de là saison 1975-1976.
Entre 1976 et 1978, le club se situe en milieu de tableau.
En 1979, le RCN termine deuxième de sa poule, échouant ainsi de peu à la montée en groupe A.
Montée en première division groupe A (1980)
Le club monte en championnat de France groupe A en 1980 au cours d'un match mémorable de ¼ de finale contre La Voulte des frères Gilles et Didier Camberabero. Le RCN joue désormais dans la cour des grands et l'ovale et s'implante durablement dans la cité romaine languedocienne puisque restera près de 20 ans dans l'élite.
En 1982 et en 1983, Nîmes échappe de peu à la relégation, neuvième seulement de sa poule de 10 puis se rapproche du milieu de tableau les deux années suivantes.
En 1986, Le RCN est invaincu à domicile au stade Nicolas-Kaufmann, on parle des Nîmois en terme élogieux mais l'AS Béziers reste intouchable en 1/8e de finale aller-retour0. La tribune principal du stade est inauguré offrant enfin des installations dignes des résultats sportifs du RCN.
Vice-champion de France de première division groupe B (1988)
En 1987, la saison est décevante, quelques bons résultats acquis dans la douleur n'empêchent pas le club de terminer à la dernière place de sa poule.
L'année suivante le Championnat championnat est porté à 80 clubs groupés initialement en seize poules de cinq. Les deux premiers de chaque poule (soit 32 clubs) forment alors le groupe A et se disputent le Bouclier de Brennus. Les autres forment alors le groupe B et après une première phase de brassage, le club 3e de son groupe est relégué en championnat de France groupe B.
Le RC Nîmes devient vice-champion de France groupe B après avoir perdu la finale contre Rumilly 12-10.
En 1991 : le RCN est classé 7e club français grâce à des leaders comme l’international Thierry Devergie ou l’ancien toulonnais Jérôme Bianchi.
Le club sort Biarritz en 1/8e de finale mais l'obstacle de l’AS Béziers reste insurmontable en 1/4 de finale.
Qu'importe, le RCNG est reconnu comme un grand club de l'Ovalie.
En 1992, le RCN obtient le titre officieux et honorifique de champion d'automne mais l'équipe nîmoise finit finalement deuxième de sa poule derrière le Stade toulousain mais s'incline dès les 1/16e de finale face à Toulon.
En 1993, si l’équipe échoue à se qualifier en championnat, elle est admise en Challenge Yves du Manoir où pour une première participation, elle se voit reverser dans une poule difficile mais termine finalement deuxième derrière Les mammouths de Grenoble avant de se voir éliminer par l'US Dax en barrage.
En 1996 le club recrute l'ouvreur landais Hervé Labat, un
des buteurs les plus prolifiques[4] de sa génération[5]. Après avoir débuté le championnat par deux victoires, le club termine finalement 7e de sa poule et perd en barrage de maintien contre Périgueux[6]. Finalement, le RCN est sauvé sur tapis vert à la suite du refus d’Argelès dont les dirigeants doivent refuser la montée[7] pour des raisons financières[8].
Le nouvel international Hervé Guiraud quitte alors le club pour le RC Narbonne.
Déclin du RC Nîmes
Relégation en groupe A2 (1997)
En 1997, en terminant 9e sur 10 de sa poule, le club est cette fois ci rétrogradé en groupe A2 mais atteint la même année les quarts de finale de la coupe de France.
Remontée en groupe A1 (1998)
En 1998, le club meilleur battu des 1/4 de finale profite de l’élargissement de l’élite à 24 club et du dépôt de bilan du Montpellier RC pour remonter dans l’élite et ce pour 2 ans en 1999 et 2000.
Relégation en Élite 2 (2000)
Le club évolue en Élite 2 lors de la saison 2000-2001.
Relégation en Nationale 1 (2001)
En 2001 c'est une nouvelle rétrogradation que le club subit cette fois-ci en Nationale 1.
Le club joue les premiers rôles du championnat amateur sans pouvoir aller au bout de ses ambitions entre 2002 et 2008.
Relégation en Fédérale 2 (2009)
Par décision de la DNAGC, le club est relégué en 2009 en Fédérale 2.
Dans l'urgence et des conditions difficiles (notamment un passif financier qu'il convient de résorber), Claude Pontaud est élu Président avec l'ambition d'amener le club à sa place.
Montée en Fédérale 1 (2011)
En 2011 le club retrouve sa place en Fédérale 1 à la suite d'une saison fantastique avec notamment 14 succès en 14 matchs à domicile et un quart de finale contre Rodez qui restera dans les annales pour son suspens.
Double relégation en Fédérale 3 (2012)
2012 restera comme une année noire pour le RCNG. Sportivement d'abord, avec seulement 4 victoires au compteur le RCNG ne parviendra pas à se maintenir. Financièrement ensuite, avec un budget en déficit, la DNACG condamnera le RCNG à jouer en Fédérale 3.
Prenant la sanction de la DNACG comme une chance, le RCNG souhaite renaître de ses cendres. Le Conseil d'Administration demande dès le mois de juillet la mise en redressement judiciaire afin de poursuivre l'activité du club en Fédérale 3 pour la saison suivante. Sportivement les premières sorties des équipes du club sont plus qu’encourageantes en 2013.
Qualifié en championnat de France de fédérale 2 le RC Nîmes succombe (13-19) contre l'AS vauréenne, futur vice champion de France en 2015.
Promu sur le terrain, le RC Nîmes se voit refuser l'accession en Fédérale 1 par la DNACG[9]
Montée en Fédérale 1 (2016)
Le club monte enfin en Fédérale 1 en 2016.
Montée en Nationale 2 (2022)
Nîmes est promu en dans le nouveau championnat de Nationale 2 en 2022.
Steeve Calligaro président du Rugby Club Nîmois et le président du Groupe Bastide, Vincent Bastide, signe une convention de partenariat pour la saison 2023/2024, renouvelable[10].
Identité visuelle
Couleurs et maillots
Logo
Évolution du logo
Ancien logo.
Ancien logo vers 1990.
Ancien logo vers 1993.
Ancien logo vers 1998.
Ancien logo abandonné en 2012.
Logo de 2012 à 2017.
Logo de 2017 à 2022.
Logo instauré en 2022.
Palmarès
Le tableau suivant récapitule les performances du Rugby Club Nîmes Gard dans les diverses compétitions françaises.
↑Le club dispose alors d'un budget de 2,5 millions de francs (l'équivalent de 494 000 euros en 2013). Pour accéder à l'élite, il lui faudrait au moins 1,5 million de plus (297 000 euros en 2013). « Argelès pourrait refuser la montée », sur liberation.fr, avec AFP, 30 avril 1996.