Le quartier est desservi par la ligne 13 à la station Liège.
Origine du nom
Sa dénomination a été modifiée à plusieurs reprises pour suivre celle de la ville de Russie en référence de qui elle a été nommée : elle s'est ainsi appelée « rue de Saint-Pétersbourg » (1828-1914), puis « rue de Pétrograd » (1914-1945), puis « rue de Léningrad » (1945-1991), avant de retrouver son nom d'origine en 1991.
Historique
La rue a été autorisée par ordonnance royale du et aussitôt ouverte sur les terrains appartenant à Jonas-Philip Hagerman et Sylvain Mignon, dans le cadre de la création du quartier de l'Europe.
No 22 : maison Bylaart, opticien, créée en 1922, encore en activité.
No 23 : Alexandre Millerand, alors ministre du Commerce, de l'Industrie et des Postes et Télégraphes, y a demeuré en 1900.
No 24 bis : chapelle de la maison généralice des Oblats de Marie-Immaculée (OMI) (voir no 26), dont la construction, entreprise en 1876, fut interrompue jusqu'en 1899. L'inauguration et la bénédiction eurent lieu le . Elle fut fermée le , après l'expulsion des congrégations. Rachetée par l'archevêché de Paris, elle fut rendue au culte le , comme chapelle de secours de l'église Saint-Louis-d'Antin, sous le vocable de « Saint-André-d'Antin ». Elle est, depuis le , l'église paroissiale Saint-André-de-l'Europe.
Nos 26-26 bis : ancien couvent des Oblats de Marie-Immaculée (OMI), arrivés en région parisienne en 1859 et primitivement établis dans une maison du quartier des Batignolles, rue Darcet (alors rue du Boulevard), avant de s'établir à cet endroit. Après leur départ en 1903, le bâtiment devint, en 1907, l'Hôtel Canadien et Colonial tandis que la petite chapelle (première chapelle de la maison généralice, consacrée le sous le vocable « chapelle de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge[4] » devenait Salle canadienne[1]. Jusqu'en 2012, il a abrité l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), avant d'être racheté par la mairie de Paris (Elogie-Siemp) pour le transformer à compter de 2020 en logements sociaux et locaux d'activités. Une salle d'escalade est aménagée dans l'ancienne chapelle[5].
No 28 : Lina Pacary, chanteuse de l'Opéra de Paris, y a demeuré en 1910[1].
↑« Le bureau de tri postal de la gare Saint-Lazare », Le Génie civil. Revue générale des industries françaises et étrangères, 24 juin 1939, t. 114, no 25 [lire en ligne].