Le 30 janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale, le no 17 rue de Reuilly est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[4]. Lors du raid du , une bombe tombe à l'angle du boulevard Diderot et de la rue de Reuilly et d'autres endommagent les nos 48 et 95 de la rue.
Au début des années 1990, Samuel Fuller a vécu avec sa famille dans un petit appartement du n°61 de la rue[5],[6].
Plaque commémorative en souvenir du brasseur Santerre
Antoine Joseph Santerre est général chef de la Garde nationale pendant la Révolution. Il sera chargé de conduire le roi Louis XVI à l'échafaud le . Santerre habitait au début de la rue de Reuilly. La plaque est apposée au 9 de cette rue.
Immeuble du début du XXe siècle
Rares sont les immeubles bourgeois du début du XXe siècle alliant la pierre de taille avec la brique. L'immeuble, situé au 19, rue de Reuilly, a été construit en 1904 par l'architecte V. Francione. Les balcons possèdent des garde-corps galbés en fer forgé.
Portail de la rue de Chaligny, de l'intérieur, après désaffectation.
Ancien bâtiment du bureau du Service national, servant de centre d'hébergement au mouvement Emmaüs en 2014.
Entrée de l'ancien bureau du Service national.
Panneau des différents services de l'ancienne caserne.
Écoles de Reuilly et l'école Boulle
L'école maternelle de Reuilly est située au 59 de la rue, au niveau du square Saint-Charles qui permet par ailleurs aux heures ouvrables d'accéder aux deux écoles primaires de Reuilly (garçons et filles) ainsi qu'au bout de la voie à une entrée de l'école Boulle, spécialisée dans les arts appliqués et qui accueille un lycée des métiers d'art, de l'architecture intérieure et du design.
Derrière une grille, au 77 de la rue de Reuilly, se trouve la maison de retraite Catherine-Labouré, dépendant de l'association Monsieur Vincent (Saint-Vincent de Paul).
Dans la cour de la maison de retraite, une chapelle est dédiée aux Filles de la Charité. C'est dans cette chapelle que reposera le corps de sainte Catherine Labouré de sa mort, le , jusqu'à sa canonisation par le pape Pie XII le .
Vue de la chapelle des Filles de la Charité, 77, rue de Reuilly.
Peinture murale
Sur le mur aveugle du 60, rue de Reuilly, une grande fresque murale en trompe-l'œil représente une serre métallique, avec un couple se penchant pour observer la rue.
Bâtiment UNEDIC
L'Unédic a fait construire, par l'architecte Adrien Fainsilber[8], au 80, rue de Reuilly, un immeuble de bureaux de 16,668 m2 (dont 2,524 m2 de restructuration) destiné à accueillir son siège social. L'immeuble livré en 1994 se présente comme un cube de verre transparent et réfléchissant. À la suite de la décision de déménager le siège de l'Unédic, l'immeuble a été cédé, en 2010, au Centre national de la fonction publique territoriale. Son siège y est désormais installé depuis Juin 2011 (il se trouvait précédemment au 10-12, rue d'Anjou, dans le 8e arrondissement).[pas clair]
Vue d'ensemble de l'immeuble de verre.
Détail de l'immeuble.
École Saint-Éloi
Au no 99 ter se trouve l'école privée catholique Saint-Éloi[9].
Collège Sainte-Clotilde
Situé au no 101 puis au no 103 rue de Reuilly, le collège privé Sainte-Clotilde est sous la responsabilité de la congrégation de Sainte-Clotilde[10]. L’établissement abrite un bâtiment du XVIIIe siècle appelé « pavillon de chasse du duc de Guise. L’apppelation est erronée car le titre n’est plus porté à l’époque de la construction[11].
Les établissements Vilmorin-Andrieux
Le 11 février 1894, les établissements Vilmorin-Andrieux, situés au no 115, sont ravagés par un incendie. Une explosion fait une vingtaine de victimes. Le sergent sapeur-pompier Gaston Bauchat meurt sur place. Les obsèques solennelles se déroulent à Notre-Dame. Une rue du quartier lui rend hommage[12].
Passages et cours
Les 11e et le 12e arrondissements sont connus pour leurs nombreux passages, cours, impasses où travaillaient de très nombreux artisans (meubles, ferronnerie, imprimerie, etc.). Le square Saint-Charles, accessible seulement aux heures ouvrables, permet l'accès aux écoles primaires de Reuilly ainsi qu'à l'école Boulle. De 1978 à 1995, l'atelier de décoration sur porcelaine de Camille Le Tallec se trouvait au fond de la cour d'Alsace-Lorraine. Les ateliers vacants ont été rachetés et sont parfois transformés en lofts.
Passage privé Saint-Charles débouchant au 55, rue de Reuilly.
↑Harlan Kennedy, « The Big Red One - Movie Legend Sam Fuller Shows and Tells - In Cannes and Paris », sur americancinemapapers.com, : « In Fuller’s small walk-up apartment in a seen-better-decades building in the Rue de Reuilly in south-eastern Paris – an artist’s garret in all but name, where Sam barely had room to swing a Havana but could always light out to his favourite Chinese restaurant nearby – we talked for two hours about everything and anything. ».
↑Samuel Fuller, « Un troisième visage », sur editions-allia.com : « Puis, nous sommes repartis bras dessus, bras dessous, jusque chez nous, au numéro 61 de la rue, en passant devant les primeurs et les cafés ».
↑Nathalie Moutarde, « La caserne de Reuilly cède la place à 6 000 logements » dans Le Moniteur, no 5838, 16 octobre 2015, p. 36.
↑« Le bâtiment UNEDIC par l'atelier AFA (Adrien Fainsilber et associés) », www.fainsilber.com.
↑Page d'accueil, sainteloiparis12.toutemonecole.fr, consulté le 20 avril 2024.