Rue Tupin

Rue Tupin
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Angle sud-est des rues Tupin et Édouard-Herriot
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Situation
Coordonnées 45° 45′ 46″ nord, 4° 50′ 04″ est
Ville Lyon
Quartier Les Cordeliers (2e arr.)
Début rue Mercière
Fin rue Grolée
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Rue Pépin
rue de la Lune
rue des Bésicles (portion)
rue des Fanges (portion)
Monuments église Saint-Bonaventure, Grand Bazar
Géolocalisation sur la carte : Lyon
(Voir situation sur carte : Lyon)
Rue Tupin

La rue Tupin est une voie publique du 2e arrondissement de la ville de Lyon, en France.

Situation

La rue, d'orientation ouest-est traverse la Presqu'île de Lyon en reliant les rues Mercière et Grolée[V 1] et coupant successivement les rues de Brest, Édouard-Herriot, Quatre-Chapeaux, Palais-Grillet, et République. Dans sa partie médiane, à la jonction des rues Édouard-Herriot et Quatre-Chapeaux, se trouve la place Francisque-Regaud qu'elle tangente.

Origine du nom

Le nom de Tupin provient du jeu d'adresse tupineis qui consiste à ce qu'un cavalier au galop parvienne à enfiler sa lance dans l'anneau accroché sous un pot de terre dit tupin rempli d'eau, sans en répandre autrement que sur la croupe de son cheval et sans être lui-même mouillé[M 1]. Ce nom est attesté dès le XVe siècle[V 1].

Histoire

Selon Louis Maynard, la rue porte également le nom de rue Pépin dans certains titre anciens, du nom d'une enseigne représentant le roi Pépin luttant contre un lion. Adolphe Vachet rapporte que l'almanach de la ville de Lyon de 1745 mentionne cette enseigne et indique qu'à l'époque, la rue Tupin était appelée indifféremment rue Tupin ou rue Pépin[V2 1].

Elle a également porté le nom de rue de la Lune, provenant d'une enseigne, tandis que la partie orientale entre les actuelles rues Grolée et République se nommait rue des Bésicles[M 1]. Sur le plan de Lyon de 1735 relevé par Claude Séraucourt, la portion entre les rues Quatre-Chapeaux et Grolée porte successivement les noms de rue des Fanges qu'elle absorbe à une date indéterminée[1] et rue des Besicle[note 1],[2].

En 1827, le premier essai de réverbère au gaz de Lyon est établi dans la rue Tupin-Rompu par l'ingénieur Jules Renaux[3].

Anciennes rues absorbées

Les rues du Cornet et de la Lune ont été absorbées en 1854 par la rue Tupin[V 1].

La rue Tupin-Rompu est une coursive qui aboutissait à la rue Tupin, attestée en 1860 et qui a été détruite lors de la construction du quartier Grôlée[V 1]. Elle a été absorbée par la rue Tupin lors de l'opération[V2 1].

Il a existé une Petite rue Tupin, mal située mais attestée en 1813, qui devait être attenante[V 1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Au numéro 15, une société de cuirs et peaux née en 1895 existe jusqu'au début du XXIe siècle[D 1].

Le numéro 16 de la rue Tupin abrite le lieu de naissance de Pauline Jaricot. Ses parents déménagent ensuite au numéro 25 de la même rue[D 1].

Le parc de stationnement du numéro 18 a été entre 1908 et 1945 le siège de la société Lyonnaise de froid industriel, qui produisait de la glace alimentaire. Ensuite, le site a été le garage Gaudard, qui a fait ouvrir les fenêtres de la façade[D 1].

Au 25, le restaurant « le Jura » existe depuis 1867, et le décor intérieur a été réalisé en 1930[D 1].

Galerie

Notes et références

Notes

  1. « Besicle » sans s

Références

  • Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à propos des rues de Lyon : avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Jean Honoré, coll. « Les classiques lyonnais » (no 2), (1re éd. 1922, la préface et l'un des index sont propres à l'édition de 1980) (BNF 34677542)
  1. a et b Rue Tupin
  • Maurice Vanario et Henri Hours (dir.), Les rues de Lyon à travers les siècles : XIVe au XXe siècle, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2-905230-35-9 (édité erroné), BNF 35174230)
  1. a b c d et e Vanario et Hours 1990, p. 267.
  • Adolphe Vachet, A travers les rues de Lyon, Bernoux, Cumin et Masson, , réimpression à la demande de la BNF
  1. a et b Vachet 1902, p. 480.
  1. a b c et d Dreyfus 2021, p. 613.

Autres références

  1. « INDEX DES NOMS ANCIENS ET ACTUELS DES VOIES ET RUES LYONNAISES », sur Archives municipales de Lyon (consulté le )
  2. « Plan de Lion / Levé par le Sr. C. SERAUCOURT ; Verifié et Orienté par le R.P. GREGOIRE, de LION », sur Gallica (consulté le )
  3. Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon (coord.), Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1054 p. (ISBN 978-2-915266-65-8, BNF 42001687), p. 553.