Elle est citée sous le nom de « rue Ticquetonne » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite, en date du , indique qu'elle est « orde, boueuse, avec plusieurs taz d'immundices », puis elle porte le nom de « rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur » entre les rues Montorgueil et Saint-Denis jusqu'en 1868, date à laquelle elle prend le nom de « rue Tiquetonne ».
Victor Hugo cite indirectement cette rue ainsi dans "Choses vues, fragments épars 1871" : "... qui reproche au 18 mars M. Darboy et oublient de reprocher au 2 décembre l'enfant de la rue Tiquetonne. Un enfant de sept ans, cela vaut bien archevêque." coup d'état du 2 décembre 1851.
No 10 : immeuble de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle sur lequel est apposée, en bas-relief, une enseigne de marchand de liège, A l’arbre à liège. L’enseigne est inscrite au monument historique par arrêté du 23 mai 1984[2].
N°64 : Trois interventions (PA-470, PA-1057 Aladdin Sane David Bowie, PA-1062) du street-artiste Invader[3].
non localisés
Nicolas-Jean-Baptiste Raguenet (1715-1793), artiste peintre et son père Jean-Baptiste Raguenet (1682-1755), comédien, artiste peintre, marchand de brocante, habitèrent dans cette rue au début des années 1730.