La distribution des pains ou miches qu'on faisait suivant l'usage aux chanoines de la collégiale de Saint-Merri, lui a fait donner cette dénomination. Elle est souvent confondue avec la rue Brise-Miche.
Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 5 et le dernier numéro pair était le no 2.
Histoire
Cette rue ouverte au XIIIe siècle, souvent confondue avec la rue Brisemiche, était le prolongement de la rue Saint-Bon qui était à cette époque moins longue qu'aujourd'hui.
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous le nom de « rue de l'Estable Du Cloistre ». La rue Taillepain apparait pour la première fois, en 1512, sous le nom de « rue Baillehoë ».
En 1517, on l'appelle « rue Brisepain », « rue Machepain », « rue Tranchepain », ou « rue Planchepain », tous ces noms ayant la même origine que la rue Brisemiche[3].
Elle prit ensuite le nom de rue Taillepain.
Au début du XIXe siècle, elle fut fermée à ses deux extrémités par des grilles[2].
La rue Taillepain a été absorbée par la rue Brisemiche lors de l'élargissement de cette dernière en 1911[4].