Elle naît perpendiculairement à la rue de Caen. Elle est orientée au nord-nord-est, rectiligne et longue de seulement 71 mètres, pour une largeur de 10 mètres. Elle se termine au carrefour de la rue des Turres, face à l'école élémentaire Étienne-Billières.
La rue est percée en 1930 sous le nom de rue Traversière-des-Turres, car elle aboutissait à la rue des Turres. De même, la rue Jacques-Gamelin avait porté jusqu'en 1930 le nom de chemin des Turres. L'origine de ce nom n'est pas claire, mais il désignait un domaine agricole du quartier : Pierre Salies fait simplement remarquer que le terme turra désigne une « motte de terre » en occitan[1]. En 1947, elle devient par décision du conseil municipal la rue Saint-Malo, en hommage à la ville de Saint-Malo qui avait souffert des combats de sa Libération en août 1944[2]. D'ailleurs, la rue voisine, la rue de Caen, a été renommée à la même date pour une raison similaire[3].
Histoire
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Patrimoine et lieux d'intérêt
La construction de la cité-jardin de Fontaine-Lestang s'inscrit dans la politique de logement portée par la municipalité toulousaine, dirigée par Étienne Billières à partir de 1925. La cité-jardin est construite entre 1928 et 1931 sur les plans de l'architecte de la ville, Jean Montariol, qui fait appel aux Charpentiers toulousains[4]. Elle s'organise entre la rue des Turres et la rue de l'Estang (actuelle rue de Caen), reliées par la rue Traversière-des-Turres (actuelle rue Saint-Malo) et la rue d'Auch. Elle se compose alors de plusieurs maisons simples ou jumelles pour un total d'une quarantaine de logements. Depuis 2000, la plupart des maisons ont été démolies. Seules deux maisons, rue Saint-Malo témoignent de la cité-jardin. Les parcelles sont séparées de la rue par des clôtures et un portillon. Les maisons se développent sur un étage[5].