La rue Jeanne-d'Arc est baptisée en 1864[1]. Elle est d'abord une impasse, avant d'être étendue du boulevard des Promenades à la rue de Vesle dans les années 1870[1]. La rue est également prolongée de la rue Buirette à la rue de Châtivesle en 1890[1],[2].
Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux résistants sont torturés dans le bâtiment de la Gestapo au 18, rue Jeanne-d'Arc[1],[3]. Plusieurs victimes sont des membres du réseau Possum, comme le commandant Edgard Potier, commémoré par une plaque au no 36 de la rue[3]. Trois responsables de la Gestapo sont condamnés par le tribunal militaire de Metz en 1949[1]. Le bâtiment est démoli en 1986 et remplacé par le square des Victimes-de-la-Gestapo inauguré en 1987[3],[4].