No 1 : emplacement de l’Hippodrome de Montmartre puis du Gaumont-Palace, aujourd'hui disparus[1]. Avec ses 5 000 places, le Gaumont-Palace était le plus grand cinéma du monde jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. Il restera le plus grand d’Europe jusqu’à sa destruction en 1973.
No 8 : ici se trouvait une bijouterie qui servait également de galerie d'art, L’Acropole, qui fut référencée par le musée Galliera ainsi que par La Revue des beaux-arts (1906). Une exposition sur des œuvres de Léon Leyritz, connu pour son amitié avec Maurice Ravel, s'y est tenue en 1924.
No 9 : gigantesque fresque murale initiée par ONU Femmes et ayant pour objectif de sensibiliser et d’unir une nouvelle génération de défenseurs de l’égalité des genres. La fresque murale donnera le coup d’envoi au Forum Génération Égalité français. Ce projet fait partie d’une série de trois fresques murales réalisées à l’occasion du Forum Génération Égalité dans trois grandes villes de la planète, à Mexico, Paris et New-York, par des artistes femmes de renommée internationale. Celle-ci a été réalisée par Lula Goce : l’artiste espagnole y mêle des représentations photoréalistes de personnes — souvent des sujets enfants ou adolescents — à des éléments de la nature ou à des paysages fantastiques. Commencée le , la fresque a été inaugurée sept jours plus tard en présence de nombreux élus parisiens[réf. souhaitée].
No 10 : pittoresque baraque, vestige de ce qu'étaient les rues de la Butte avec ses maisonnettes de planches, dont il ne reste quasiment plus rien. Immeuble d’Albert Sélonier (1895, plus ancienne exécution subsistante).
No 23 : le dessinateur humoristique Raoul Guérin (1890-1984), créateur du personnage de Toto Guérin qui lui valut d'être ainsi surnommé, y vécut.
No 34 : emplacement de l'ancien moulin de la Fontaine-Saint-Denis[réf. nécessaire].
No 73 : immeuble où le peintre Auguste Renoir habita vers 1902-1903. Également domicile du peintre, dessinateur et lithographe suisse Théophile Alexandre Steinlen à la même époque[5] ; c'est également là qu'il mourut le . Le couple d'artistes peintres, Jules Pascin et Hermine David, habita aussi à la même adresse dans les années 1920[6].