Rose Depecker entre très jeune au Conservatoire de Paris et obtient dès 1879 une première médaille de solfège, ainsi qu'une première médaille de piano préparatoire en 1882[3]. Elle réalise ensuite un parcours complet au sein de l'établissement, en étant l'élève de Bazille pour l'accompagnement (1er prix en 1887), de Lenepveu pour l'harmonie (1er prix en 1887), de Le Couppey puis Duvernoy pour le piano (1er prix en 1888), et de Guiraud pour la composition (1er prix de contrepoint et fugue en 1892)[3].
À l'issue de sa scolarité, elle est professeure de piano[4] et devient une interprète recherchée[5], comme soliste[6] ou partenaire de musique de chambre[7].
En 1894 elle est décorée des Palmes académiques en tant qu'officier d'académie[10] et épouse quelques années plus tard l'explorateur et administrateur colonial Émile Gentil, le 26 octobre 1898[11].
Comme compositrice, outre ses travaux d'étudiante au Conservatoire (ont par exemple été publiées ses réalisations en harmonie d'une basse donnée[16] et d'un chant donné[17], ainsi que d'une fugue à 4 parties[18]), sont conservées à la Bibliothèque nationale de France deux mélodies pour voix et piano parues chez Enoch vers 1895.
Œuvres
Rêveuse, mélodie pour ténor (ou soprano) et piano sur une poésie d'Édouard Guinand[19]
Crysalide, mélodie pour ténor (ou soprano) et piano sur une poésie d'Édouard Guinand[20]
↑ a et bConstant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 738
↑Cent Leçons d'harmonie, recueil comprenant 50 leçons, basses et chants donnés avec la réalisation de l'auteur, 30 leçons de concours du Conservatoire réalisées par les élèves de la classe d'harmonie (femmes) de Ch. Lenepveu, 20 leçons inédites de Th. Dubois, Ernest Guiraud et Henri Fissot, avec la réalisation des auteurs, Paris, Henry Lemoine, (lire en ligne), p. 122
↑Cent Leçons d'harmonie, recueil comprenant 50 leçons, basses et chants donnés avec la réalisation de l'auteur, 30 leçons de concours du Conservatoire réalisées par les élèves de la classe d'harmonie (femmes) de Ch. Lenepveu, 20 leçons inédites de Th. Dubois, Ernest Guiraud et Henri Fissot, avec la réalisation des auteurs, Paris, Henry Lemoine, (lire en ligne), p. 124
↑André Gedalge, Traité de la fugue. 1ere partie : De la fugue d'école, Paris, Enoch, (lire en ligne), p. 299