Fils de Pierre Marage, militaire devenu préfet du Morbihan, Roger Marage est l'aîné de trois fils. Son frère Paul est médecin et son cadet Jean travailla dans l'industrie. La famille habitait avenue du général-Leclerc[2].
En 1947, il devient enseignant à l'École des beaux-arts de Paris, où il travaille jusqu'en 1982.
Il dessine les paysages de Bretagne, dont il est tombé amoureux et où il achète une maison de campagne à Sainte-Anne-d'Auray. Il dessine aussi la Vendée, la Provence, l'Espagne et l'Italie. En 1989, il crée à Garches une société spécialisée dans le secteur d'activité des arts du spectacle vivant[5].
Peintre et graveur, Roger Marage s'intéresse particulièrement aux natures mortes et à l'architecture. Il travaille à l'eau-forte et au burin sur cuivre, rehaussant ses œuvres de traits d'encre de Chine.
Il meurt dans sa propriété de Sainte-Anne-d'Auray et est inhumé dans le caveau familial de Pont-à-Mousson.
Chantal Marage, sa veuve, a créé un « prix Roger Marage » en dessin, doté de 1 000 euros, décerné par la Fondation Taylor à un artiste figuratif, membre de la fondation.
Œuvres
Œuvres dans les collections publiques
Roger Marage est représenté dans les collections de seize musées français et internationaux[6].
Œuvres du Roi Stanislas, Choix présenté et préfacé par René Taveneaux Professeur à l'Université de Nancy, Eaux-fortes de Roger Marage, Beaux Livres Grands Amis, 1966, édition d'art pour commémorer le bicentenaire du rattachement de la Lorraine à la France, trois cents exemplaires tirés sur vélin pur fil de Rives, dont 150 exemplaires numérotés de I à CL pour les sociétaires de Beaux Livres Grandes Amis.
Alain Thiébaut, Arlequin entre soleil et paille, 1980.
Charles Péguy, La Tapisserie de Notre Dame, quatre eaux-fortes de Roger Marage, quatre pointes sèches de Maxime Juan, cinq burins d'Albert Decaris, 1981.
Pierre Séjournant, Les Hachures Luministes, 2006[8].
Roger Marage, André Yves Breton, Gravures de Roger Marage, Mulhouse, Société Godefroy Engelmann, Bibliothèque municipale, 1973, 15 p.
Du 19 au : Salon de la Société lorientaise des beaux-arts, 24 dessins, gravures et aquarelles, dont Lavandières de Pont-Scorff, 1952, dessin ; Les Géants Tutélaires, 1993 ; Ciel et eau, dessin[9].
Expositions
1973 : bibliothèque municipale de Mulhouse et la Société Godefroy Engelmann, Rétrospective de Roger Marage.
Du au : château d'Homécourt, Graveurs de Lorraine, avec Jean Davo, Jacques Hallez, André Jacquemin, Roger Marage et Jean Morette.