Le film raconte l'histoire du jeune Reginald Dwight qui, d'abord jeune pianiste timide, va peu à peu se révéler et devenir une superstar sous le nom d'Elton John.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[4]
Production
Genèse et développement
En , il est annoncé qu'Elton John développe une biographie sur lui-même. Le chanteur évoque Justin Timberlake comme son premier choix pour l'incarner à l'écran : « Le premier sur la liste est Justin Timberlake, parce qu'il a déjà tenu mon rôle dans la promo pour le single This Train Don't Stop There Anymore, une vidéo de David LaChapelle et il était superbe ». Le dramaturgeLee Hall est chargé d'écrire le scénario. Le chanteur décrit alors le projet comme « le film d'une vie surréaliste, pas proche des faits. Je ne veux pas que ce soit un film autobiographique normal, parce que ma vie n'a pas été comme ça »[5].
Alors que Baz Luhrmann a refusé le poste[5], Michael Gracey est engagé comme réalisateur en . En , Tom Hardy est finalement choisi pour camper Elton John[6]. Le tournage est alors annoncé pour l'automne 2014[7].
L'album de la bande originale contient des chansons d'Elton John, interprétées par les acteurs du film. Il contient un titre inédit, (I'm Gonna) Love Me Again interprété par Taron Egerton et Elton John[15].
Le film reçoit des retours assez enthousiastes. Sur le site Allociné, la presse lui attribue la note globale de 3,5 / 5[16].
Pour Le Parisien, Rocketman est « un récit tourbillonnant, plein de fantaisie, parfois surréaliste, qui n’hésite pas à mélanger les époques, à convoquer des rêves ou des cauchemars et à utiliser des effets spéciaux »[17].
Quant à Télérama, la critique est beaucoup plus sévère « la fusée, malgré un parti pris fantaisiste, ne décolle pas, engluée dans une partition trop convenue »[18].
Pour Libération« le film de Dexter Fletcher accumule réalisation tapageuse et message moralisateur sur fond de tubes planétaires »[19].
Pour le site Actu.fr« ce biopic n’a pas le même frisson que Bohemian Rhapsody »[20].
La note globale du film s'élève à 6,8 / 10 sur SensCritique, basée sur plus de 8 000 avis du public[21].
Box-office
Distribué dans 3 610 salles sur le territoire américain, le film prend la troisième place du box-office avec 25,7 millions de $ de recette durant le week-end de sa sortie[22].
En France, le film sort le dans 474 salles, avec 53 036 entrées le film est deuxième sur ce jour de sorties. Pour son premier week-end, il cumule 232 630 entrées[23]. Pour sa première semaine, le film finit avec 277 017 entrées.
Le biopic sur Elton John fait nettement moins que Bohemian Rhapsody, biopic sur Freddie Mercury qui pour son premier week-end américain avait pris la première place du box office avec plus de 51 millions de $, la classification R de la MPAA du film de Dexter Fletcher peut expliquer cette différence.
En France, Bohemian Rhapsody cumule 937 273 entrées après cinq jours d'exploitation[24] et 1 077 661 pour sa première semaine.
Pour son deuxième week-end sur le sol américain, en réalisant 13.8 M$ le film perd 46,6 % par rapport à son premier week-end[25].
En France, le film se maintient bien pour sa deuxième semaine, ne perdant que 25 % et 207 474 supplémentaires, pour un cumul de 484 491 entrées[26]. À l'international, le film rapporte 13M$ supplémentaires et passe la barre des 100M$ de recettes[27].
Avec 163 copies supplémentaires, 99 810 entrées sont comptabilisées pour la troisième semaines d'exploitation[28].
Après 14 semaines en salles, le film comptabilise finalement 744 293 entrées[29] (dont 219 531 sur Paris[30]).
Les 90 M$ sont dépassés sur le sol américain après 42 jours.Le biopic quitte les salles américaines après 98 jours avec plus de 96 M$ au box-office[31].
Aux États-Unis, le film est édité en DVD et Blu-ray (zone 1) le , et en France (zone 2) le 2019. Il est édité et distribué par Paramount Pictures France[34].
Olivier Pierson, « Sur orbite. Les stars de la musique et les biopics, c'est une affaire qui roule. La dernière en date n'est autre que le fantasque Elton John. Rocketman après Bohemian Rhapsody. Taron Egerton après Rami Malek. Avec une différence notable : pas de playback cette fois ! », L'Estrade No 92, SAS Indola Presse, Woippy, , p. 24, (ISSN2109-4217)