En 1981, deux corps mutilés sont découverts dans la baignoire d'un petit appartement de Mestre, en Italie. Cinq ans plus tard, dans un bar de la Côte d'Azur, Léa, une jeune lycéenne, rencontre Kurt, un étrange garçon qui se dit Anglais malgré un fort accent italien. Ils deviennent amants. Kurt a des réactions étranges, une imagination débordante et change sans cesse de voiture. Les vacances finies, Léa rentre chez elle en Savoie. Kurt vient la retrouver. Ils se revoient régulièrement.
Le long d'un axe reliant la Côte d'Azur à la Savoie, des meurtres, cambriolages, viols et agressions en tous genres sont perpétrés. Les gendarmes ne parviennent à trouver aucun lien ni aucune cohérence dans l'ensemble de ces méfaits. L'enquêteur principal, le major Thomas, finit par comprendre que c'est l'œuvre d'un fou. Léa, lassée par l'impulsivité de Kurt, le quitte. Il réagit violemment. Plus tard, dans une boîte de nuit, il aborde un groupe de trois filles, dont deux sœurs. Des concurrents se manifestent. Il tire sur l'un d'eux sur le parking, le laisse pour mort et s'enfuit. Le lendemain, les policiers viennent interroger les filles chez elles. Il tire sur les policiers et assassine l'un d'eux. Il s'enfuit en Suisse, où il prend en otage une femme qui conduisait sa voiture. Après une longue course-poursuite, elle saute de la voiture en marche, il parvient à s'échapper. Il regagne l'Italie. Léa reconnait Kurt sur un avis de recherche. Son nouvel amoureux la convainc d'aller au commissariat dénoncer Kurt. Grâce à son témoignage, les enquêteurs identifient Kurt comme étant Roberto Succo, qui a tué ses parents en 1981, à Mestre. C'est là-bas qu'il est arrêté par les carabiniers.
Succo fait un coup d'éclat médiatique en tentant de s'évader par le toit de la prison, suspendu à un câble électrique, devant les caméras de télévisions. Il se suicide en prison en se glissant la tête dans un sac plastique et s'asphyxiant avec une bouteille de gaz ouverte.
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici.
Love is love par Culture Club de (rencontre de Léa et de Roberto Succo dans le bar).
Sleep par Marianne Faithfull de (dans un champ près d'un feu, Léa et Roberto Succo dansent un slow ; le carambolage sur l'autoroute de Marseille ; générique de fin).
Rock Your Baby par George McCrae de (dans la boite de nuit, Roberto Succo fait connaissance et danse avec Cathy, discute à leur table avec sa sœur et Nadia, Christian se joint à eux).
Nice and Slow par Jesse Green(en) de (dans la boite de nuit, Roberto Succo danse avec Cathy et sa sœur, se dispute avec Luigi et sort).
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 100 % d'opinions favorables pour 6 critiques[1].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 4,1⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 23 titres de presse[2].
Controverses
Lors de sa sortie, le film a été un temps menacé d'interdiction à Annecy et Chambéry, lieux des meurtres de Succo, mais a été finalement maintenu à l'affiche[3]. Il a par ailleurs fait l'objet de protestations de la part de policiers, estimant qu'il faisait l'apologie du tueur[4].
Erreurs dans le film
A la quinzième minute, lorsqu'on voit le policier mort, tué par Roberto Succo, à côté de sa voiture, il s'agit d'une Renault Clio. Les premières Renault Clio sont sorties en 1990, or, Roberto Succo est mort en 1988. Egalement, à la vingt-sixième minute, une Mercedes bien trop récente est garée sur le parking de l'hôtel.
Distinctions
Nominations
2002 : nommé au César (Meilleur espoir masculin) "Stefano Cassetti"