Aux yeux de nombreux anthropologues modernes, la principale caractéristique de Robert Knox est son racisme virulent. Cela a éclipsé certaines de ses découvertes.
Il est en effet considéré comme le « père fondateur » du polygénisme scientifique en Grande-Bretagne[1]. Il soutient dans « TheRaces of Men »[2] (1850) que les natures raciales, parce qu'elles seraient déterminées par le climat et le sol, sont stables à travers les générations et procèdent de différences déjà présentes dans l'embryon, si bien que, selon lui, les races ne sont pas des espèces différentes d'un genre homo unique mais des genres différents.
C'est ce qui l'amène à soutenir des positions anticolonialistes, chaque « race » ne pouvant prospérer que sous son climat, tout en affirmant la supériorité de la race « saxonne », en particulier sur les « Celtes », c'est-à-dire les Irlandais, les Highlanders et les Gallois.
Personnage littéraire
Robert Knox est surtout connu pour son implication dans l'achat des cadavres des victimes des tueurs en série William Burke et William Hare à Édimbourg.
Plusieurs œuvres artistiques, inspirées plus ou moins lointainement de cette affaire criminelle évoquent un personnage de médecin impliqué dans cette affaire comme l'a été Robert Knox :
Matthew Kneale, auteur du roman historique Les Passagers anglais[3] indique que « les théories que le Dr Potter développe dans [le] livre ont été inspirées par un certain Robert Knox [...], un chirurgien écossais » qui, « en 1850, publia un livre où apparaît le concept de « race » au sens moderne du terme. »[4].
Annexes
Sources
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Robert Knox » (voir la liste des auteurs).