Robert Broom né à Paisley, dans le Renfrewshire, en Écosse de l'union de John Broom et d'Agnes Hunter Shearer[3]. En 1893, il épouse Mary Baird Baillie, son amie d'enfance[4].
Après la découverte par Raymond Dart de l'enfant de Taung, un australopithèquejuvénile, l'intérêt de Broom pour la paléoanthropologie s'est accru. La carrière de Broom semblait terminée et sombra dans la pauvreté, lorsque Dart écrivit à Jan Smuts à propos de la situation. Smuts, exerçant des pressions sur le gouvernement sud-africain, réussit à obtenir un poste pour Broom en 1934 avec le personnel du musée du Transvaal de Pretoria en tant qu'assistant en paléontologie.
Au cours des années suivantes, Broom et John T. Robinson ont fait une série de découvertes spectaculaires, y compris des fragments de six Hominini à Sterkfontein, qu'ils nomment Plesianthropus transvaalensis, populairement appelée Mrs. Ples, mais qui a ensuite été classée comme un adulteAustralopithecus africanus, ainsi que d'autres découvertes sur les sites de Kromdraai et Swartkrans. En 1937, Broom fait sa découverte la plus célèbre, en définissant le genre Paranthropus avec sa découverte de Paranthropus robustus[11]. Ces découvertes ont aidé à soutenir les revendications de Dart pour l'espèce provenant de Taung.
Le reste de la carrière de Broom est consacré à l'exploration de ces sites et à l'interprétation des nombreux restes d'hominidés anciens qui ont été découverts. Il continue à écrire jusqu'à la fin de sa vie. Peu de temps avant sa mort, il termina une monographie sur les australopithèques et fit remarquer à son neveu :
Broom est un non-conformiste et s'intéresse profondément au paranormal ainsi qu'au spiritualisme et est un virulent critique du darwinisme et du matérialisme : il croit en « l'évolution spirituelle(en) ». Dans son livre publié en 1933, The Coming of Man: Was it Accident or Design?, il affirme que des agents spirituels auraient « guidé » l'évolution car les animaux et les plantes seraient trop complexes pour être apparus par pur hasard. Selon Broom, il y a deux types différents de forces spirituelles, et seuls les médiums sont capables de les voir[14]. Broom affirme qu'il y a un « plan » et un « but » dans l'évolution et que l'origine d'Homo sapiens en est le « but ultime » :
« Une grande partie de l'évolution semble avoir été planifiée pour aboutir à l'homme, et à d'autres animaux et plantes pour faire du monde un endroit convenable pour lui »
Après avoir découvert le crâne de Mrs. Ples, les journalistes demande à Broom s'il avait fouillé au hasard, ce à quoi ce dernier répond que « des esprits lui avaient dit où trouver ses découvertes »[16].
↑(en) George Findlay, Dr. Robert Broom, F.R.S.; palaeontologist and physician, 1866-1951: a biography, appreciation and bibliography, A. A. Balkema, (lire en ligne)
↑ ab et c(en) « Robert Broom », sur South African History Online, (consulté le )
↑(en) J. Richmond, « Design and dissent: Religion, authority, and the scientific spirit of Robert Broom », Isis; an International Review Devoted to the History of Science and Its Cultural Influences, vol. 100, no 3, , p. 485–504 (PMID19960839, DOI10.1086/644626, S2CID21204241)
↑(en) Virginia Morell, Ancestral Passions: The Leakey Family and the Quest for Humankind's Beginnings, Simon and Schuster, (ISBN978-1-4391-4387-2, lire en ligne), p. 188
↑(en) Peter J. Bowler, Reconciling science and religion: the debate in the early-twentieth-century Britain, , 133–134 p.
↑(en) Roger Lewin, Bones of contention: controversies in the search for human origins, (ISBN0226476510), p. 311
↑(en) Nadine Dreyer, A century of Sundays: 100 years of breaking news in the Sunday times, 1906–2006, , p. 119
↑Beolens, Bo; Watkins, Michael; Grayson, Michael (2011). The Eponym Dictionary of Reptiles. Baltimore: Johns Hopkins University Press. xiii + 296 pp. (ISBN978-1-4214-0135-5). ("Broom", p. 40).
↑(en) Boulenger, 1898 : Description of two new snakes from Queensland. Annals and Magazine of Natural History, sér. 7, vol. 2, p. 414 (texte intégral).