(à partir de la confluence) Ruisseau du rang Double, décharge du lac du rang Double, décharge du lac Marianne, décharge du lac François, ruisseau Lafrenière, rivière Blanche, Rivière Mandeville.
· Rive droite
(à partir de la confluence) La Grande Décharge, Rivière de l'Ormière, ruisseau Penotte, La Grande Coulée, ruisseau au Castor, décharge du Petit lac à Nadon, ruisseau Charbonneau.
La rivière Maskinongé est située au nord-est de la région administrative de Lanaudière et au sud-ouest de la région administrative de la Mauricie, au Québec (Canada).
Le bassin versant a une superficie de 1 105 km2[3]. Son débit moyen à son embouchure est de 17,8 m3/s à Sainte-Ursule. Le débit moyen lors des crues printanières est de 143,9 m3/s et son débit d'étiage est de 0,5 m3/s[4]. Elle reçoit les eaux des rivières Mandeville, Blanche et de l'Ormière[4]. Le bassin de la Maskinongé comprend environ 1 700 lacs, dont les plus importants sont les lacs lac Maskinongé(10,1 km2) et des Îles (3,3 km2)[7],[4]. Elle connait deux importantes dénivellation, soit la chute à Lauzon où elle chute de 30 m et les chutes de Sainte-Ursule où elle chute de 70 m[2].
Géologie
La section en amont des chutes de Sainte-Ursule fait partie des Laurentides, une section du Bouclier canadien. Ce dernier s'est formé il y a un milliard d'années et était probablement aussi haut que l'Himalaya. Un lent processus d'érosion l'a ramené à son niveau actuel[8]. Quant à la section à l'aval, elle fait partie de la plate-forme du Saint-Laurent.
Population
Le bassin était habité par 14 000 personnes en 2006. La plus grande agglomération du bassin est la ville de Saint-Gabriel, qui est située sur la rive du lac Maskinongé[9].
Le bassin est fréquenté par 218 espèces d'oiseaux[10].
Histoire
Les Attikameks ont utilisé la rivière Maskinongé comme chemin pour passer de la Matawinie à Trois-Rivières. En 1700, les colons français ont commencé à s'établir à Maskinongé. Quant au lac Maskinongé les premiers colons s'y établirent en 1818. Le nord du bassin fut occupé à partir de 1880 par le club Mastigouche, un club privé de chasse et pêche. Celui-ci fut nationalisé dans les années 1970 et intégrée dans la réserve faunique Mastigouche et la zec des Nymphes[11].
Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé., Portrait et diagnostic du Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Maskinongé, , 540 p. (lire en ligne)