Le magazine, imprimé en offsetquadrichromique, présentait la particularité d'avoir le format d'un quotidien (grandes pages) et non d'un fascicule agrafé comme les autres magazines pour la jeunesse. Il faisait dans ses pages une grande part aux sciences par rapport à ceux-ci.
Historique
Le , les éditions Dupuis lancent l'hebdomadaire Risque-Tout, conçu par Georges Troisfontaines. Sa devise, portée en dessous du titre, est « Le journal du cran et de l'enthousiasme ». Un an après ce lancement, Risque-Tout n'a cependant pas trouvé un public suffisant et disparaît, laissant inachevées quelques séries de bande dessinée[1], dont Le Fils de l'aigle, qui sera repris dans Spirou.
Le niveau du journal est ambitieux, en particulier dans ses pages centrales d'actualité scientifique, qui vont de la reproduction des virus à la MHD, en passant par les enzymes et leurs possibles utilisations futures.
Risque-Tout cherchait aussi à transformer ses jeunes lecteurs en collaborateurs occasionnels. L'un d'eux, Claude Moine, arriva à faire accepter par le magazine deux de ses dessins[2],[3] daté du , avant de rencontrer bien plus tard le succès sous le nom d'Eddy Mitchell. L'un de ces dessins est exposé au musée de la bande dessinée d'Angoulême.
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Séries
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Le Fils de l'aigle, qui sera repris dans Spirou à la disparition du magazine.
Le capitaine Bibobu dont le scénariste et dessinateur était René Goscinny. Le titre originel était Capitaine Coquelet et c'est Yvan Delporte qui a imposé Bibobu, un nom qui convenait mieux pour la traduction néerlandaise.
Annexes
Bibliographie
Philippe Brun, Histoire de Spirou et des publications Dupuis, Luçon, Glénat, , 128 p. (ISBN978-2-7234-0212-5)
« J'ai récemment retrouvé mon premier dessin publié dans le magazine Risque-Tout. C'était un cow-boy attaché à un poteau de torture, il venait d'être scalpé par un Indien et il lui balançait : “Pendant que vous y êtes faites-moi donc la barbe.” J'avais 14 ans, et j'avais une vision du rêve américain assez burlesque. »
Ce billet de blog montre notamment un montage du titre de journal, en une du no 37 de l'hebdomadaire, et du dessin évoqué par le chanteur sur le site lejdd.fr, à ces deux différences près que le cow-boy scalpé n'employait pas la conjonction « donc » mentionnée par Eddy Mitchell, et que l'opération de scalp n'y avait pas encore été menée à bien.