La rhizofiltration est une forme de phytoremédiation qui consiste à filtrer des eaux de surface et souterraines en utilisant des plantes vasculaires qui captent les substances toxiques ou les éléments nutritifs par leurs racines.
Principe
Applications
La rhizofiltration est utilisée dans l'extraction des métaux lourds dans des milieux aquatiques[1]. Certains plantes ont la capacité d'hyperaccumuler dans leurs racines des quantités importantes de métaux de transition. Au lieu d'être considérées comme de la biomasse contaminée, ces plantes hyperaccumulatrices font l'objet de recherche pour être revalorisées au travers de l'écocatalyse. Ainsi, des plantes telles Brassica juncea et Lolium multiflorum, pouvant extraire et accumuler du palladium, sont directement utilisées comme réactifs ou catalyseurs dans des réactions de chimie organiques[2],[3].
↑Claire Garel, Brice-Loïc Renard, Vincent Escande et Anouk Galtayries, « CC bond formation strategy through ecocatalysis: Insights from structural studies and synthetic potential », Applied Catalysis A: General, vol. 504, , p. 272–286 (ISSN0926-860X, DOI10.1016/j.apcata.2015.01.021, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Guillaume Clavé, Franck Pelissier, Stéphane Campidelli et Claude Grison, « Ecocatalyzed Suzuki cross coupling of heteroaryl compounds », Green Chemistry, vol. 19, no 17, , p. 4093–4103 (ISSN1463-9262 et 1463-9270, DOI10.1039/c7gc01672g, lire en ligne, consulté le )
Annexes
Bibliographie
(en) Mohammad Mustapha Abubakar, Mani M. Ahmad et Balarabe U. Getso, « Rhizofiltration of Heavy Metals from Eutrophic Water Using Pistia Stratiotes in a Controlled Environment », IOSR Journal of Environmental Science, Toxicology and Food Technology, vol. 8, no 6, , p. 1-3 (ISSN2319-2402, lire en ligne, consulté le )