C'est à Rheinsberg alors en Prusse, au château de Rheinsberg, que Frédéric II de Prusse, alors encore prince héritier, s'installa en 1736, où il s'entoura d'une cour qu'il choisit parmi des philosophes et des gens de lettres. Il y demeura jusqu'à son accession au trône en 1740.
En 1793, Henri de Prusse fait élever un monument à Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes à Rheinsberg, avec cette inscription rédigée par Stanislas de Boufflers : « Il vieillissoit tranquille au milieu de l'orage, Distrait de ses malheurs par ceux de son pays, Tout-à-coup il s'élève, & son pieux courage ose offrir une égide aux vertus de Louis. Ce n'est plus pour son Roi qu'il ſignale ſon zèle; Mais il connoît le cœur de ce Roi malheureux ; C'est l'homme qu'il défend, & de sujet fidèle il devient ami généreux[1]. »
« Parmi les vingt façons dont s'écrivait Rheinsberg, un professeur de Rostock avait retenu la forme Remsberg, dont il avait donné l'étymologieRemi mons, la montagne de Remus. L'histoire avait donc menti : Romulus n'avait pas tué son frère et Remus échappant à la mort s'était réfugié dans l'île de Grinericksee où se trouvait justement un tombeau. Voilà Rheinsberg devenu Remusberg et Frédéric rattaché directement à la louve qui avait nourrit les jumeaux. »[2]
Démographie
Développement de la population dans les limites actuelles. -- Ligne bleue: Population; Ligne pointillé: Comparaison avec le développement de Brandebourg -- Fond gris: Période du régime nazie; Fond rouge: Période du régime communiste
Évolution recente (ligne bleue) et prévisions sur l'effectif de résidents
Rheinsberg: Évolution de la population dans les limites de 2018[3].