Titulaire d'un doctorat ès sciences (1937), il a principalement étudié les maladies parasitaires des arbres, notamment la maladie hollandaise de l'orme, ainsi que les champignons en Amérique du Nord et en France. Il est l'auteur de plus de 200 publications concernant ses travaux, dont un Guide des champignons de l'est du Canada et des États-Unis (1951, rééd. 1977), et de la Flore des champignons au Québec (1980), ouvrage décrivant d'une manière exhaustive les espèces macroscopiques québécoises, qui est immédiatement devenu un ouvrage de référence des mycologues du continent.
Il a créé les premiers cercles de mycologues parallèlement à ses activités professionnelles de phytopathologiste au ministère provincial des Terres et Forêts et au Centre forestier des Laurentides[1].
En 2016, à la suite d'un don testamentaire majeur, l'Acfas crée le Fonds René-Pomerleau destiné à soutenir les initiatives de la relève en recherche[4].
La rue René-Pomerleau a été nommée en son honneur, en 1995, dans l'ancienne ville de Sainte-Foy, maintenant présente dans la ville de Québec.
Une plaque "Ici vécut" de la ville de Québec est présente au 1274-1278 Boulevard René-Lévesque Ouest, en son honneur, pour indiquer son ancien lieu de résidence.
Références
↑« René Pomerleau - Le véritable père de la mycologie au Québec », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
↑Guy Arbour et co., L'ACFAS à travers 50 congrès, ACFAS, , 148 p. (lire en ligne), p. 23