Relations entre les États-Unis et la Syrie

Relations entre les États-Unis et la Syrie
Drapeau des États-Unis
Drapeau de la Syrie
États-Unis et Syrie
États-Unis Syrie

Les relations entre les États-Unis d'Amérique et la Syrie existent depuis que la Syrie a déclaré son indépendance en 1945.

Les relations diplomatiques entre la Syrie et les États-Unis sont actuellement inexistantes. Elles ont été suspendues en 2012 après le début de la guerre civile syrienne. Les questions prioritaires entre les deux États comprennent le conflit israélo-arabe, l'annexion du plateau du Golan et la guerre en Irak.

Historique des relations politiques

Le président syrien Hafez al-Assad accueille le président américain Richard Nixon à Damas, 1974

Les relations officielles ont commencé en 1835 lorsque les États-Unis ont nommé pour la première fois des consuls à Alep. qui faisait alors partie de l'Empire ottoman. Après la déclaration d'indépendance de la Syrie en 1945, les États-Unis ont établi un consulat à Damas. Le , les États-Unis reconnaissent une Syrie indépendante, nommant George Wadsworth à la mission diplomatique.

À la suite de l'échec d'une tentative de coup d'État de la CIA en 1957 pour renverser le président syrien Choukri al-Kouatli, la Syrie demande à l'ambassadeur américain James S. Moose de quitter Damas. En retour, l'ambassadeur syrien Faris Zain Al-Din est rappelé en Syrie.

Plus tard, les relations américano-syriennes sont de nouveau rompues en 1967 après la guerre des Six Jours (guerre israélo-arabe) qui entraîne l'occupation par Israël des hauteurs du Golan. Après la conclusion de l'accord sur le désengagement entre Israël et la Syrie, les relations reprennent en et, par la suite, le président Richard Nixon visite Damas lors d'un voyage officiel. La guerre du Liban provoque de nouvelles tensions[1], avant une nouvelle détente lors de la signature de l'accord de Taëf en 1989 mettant fin à la guerre civile libanaise.

Pendant la guerre du Golfe en 1990-1991, la Syrie coopère avec les États-Unis en tant que membre de la coalition multinationale.

En 1991, le président syrien Hafez al-Assad prend la décision historique d'accepter l'invitation du président George H. W. Bush à assister à une conférence de paix au Moyen-Orient et à engager des négociations bilatérales ultérieures avec Israël. La Syrie améliore ses relations avec les États-Unis en garantissant la libération des otages occidentaux détenus au Liban et en levant les restrictions de voyage imposées aux juifs syriens.

Tout au long de l'administration Clinton, il y a eu plusieurs tentatives d'engager el-Assad dans les négociations de paix au Moyen-Orient. Il s'agit notamment de plusieurs sommets présidentiels; le dernier s'est produit lorsque le président Bill Clinton a rencontré le Hafez al-Assad à Genève en .

Au lendemain des attentats du aux États-Unis en 2001, le gouvernement syrien entame une coopération limitée avec les États-Unis dans la guerre contre le terrorisme. Dans un de ces cas, les services de renseignements syriens ont alerté les États-Unis d'un plan d'Al-Qaïda similaire à l'attentat contre l'USS Cole, qui devait faire voler un deltaplane chargé d'explosifs dans le quartier général de la cinquième flotte de la marine américaine à Bahreïn.

La guerre en Irak et ses conséquences

L'opposition de la Syrie à la guerre en Irak, qui débute en 2003, a détérioré les relations entre les deux pays. Une sérieuse controverse surgit en raison du fait que le gouvernement syrien n'a pas empêché les combattants étrangers d'utiliser les frontières syriennes pour entrer en Irak et a refusé de déporter les éléments de l'ancien gouvernement de Saddam Hussein qui soutiennent l'insurrection irakienne. De leur côté, les responsables syriens étaient préoccupés par le fort afflux de réfugiés irakiens dans leur pays.

Les questions qui préoccupent les États-Unis comprennent l'ingérence continue de la Syrie dans les affaires libanaises, sa protection à Damas de la direction des groupes palestiniens qui rejettent la paix négociée avec Israël, son bilan en matière de droits de l'homme.

En , un ensemble complet de sanctions économiques a été adopté sous l'administration Bush. Le Syria Accountability and Lebanese Sovereignty Restoration Act (en) (SALSRA), impose des sanctions à la Syrie et interdit la majorité des exportations vers ce pays, à l'exception des aliments et des médicaments, interdisant spécifiquement l'exportation de la plupart des marchandises contenant plus de 10 % de composants fabriqués aux États-Unis en Syrie[2].

Les relations déclinent encore après l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafiq Hariri. En , en raison de l'assassinat de Hariri, les États-Unis rappellent leur ambassadeur à Washington.

Le , l'ambassade des États-Unis en Syrie est attaquée par quatre assaillants armés avec des fusils, des grenades et une voiture piégée (qui n'a pas explosé). Les forces de sécurité syriennes ont réussi à contrer l'attaque, tuant trois assaillants et en blessant un. Deux autres Syriens tués lors de l'attaque étaient un agent de sécurité du gouvernement et un passant. Le gouvernement syrien a déclaré publiquement que des terroristes avaient perpétré l'attaque. Le gouvernement américain n'a pas reçu d'évaluation officielle du gouvernement syrien sur les motifs ou l'organisation de l'attaque, mais la sécurité a été améliorée dans les installations américaines. L'ambassadeur syrien aux États-Unis, Imad Moustapha, et le président Bashar al-Assad, ont cependant accusé la politique étrangère américaine dans la région d'avoir contribué à l'incident[3].

Bachar el-Assad rencontre le sénateur américain Ted Kaufman en 2009

En 2008, la CIA et le Commandement des opérations spéciales conjointes des États-Unis (JSOC) mènent un raid paramilitaire visant Al-Qaïda en Irak dans la ville de Sukkariyeh à Abu Kamal. Des rapports ultérieurs révèlent que près d'une douzaine d'opérations similaires avaient eu lieu en Syrie et ailleurs depuis qu'un décret exécutif de 2004, l'Al-Qaida Network Exord, avait autorisé de telles missions, stipulant que les opérations dans des pays sensibles tels que la Syrie et le Pakistan devaient être soumis à l'approbation présidentielle[4],[5].

La Syrie fournit un « soutien passif » à des groupes qu'elle considère comme des mouvements de résistance légitimes. Les États-Unis considèrent cela comme étant fournir un refuge à des groupes terroristes, car le gouvernement syrien autorise des groupes tels que le Hamas, le Jihad islamique palestinien et le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général à opérer à l'intérieur de ses frontières. La Syrie ne cache pas son soutien au Hezbollah en tant que « mouvement de résistance » face à Israël. Son président Bachar el-Assad et les responsables de Damas insistent sur le fait que le mouvement chiite libanais a le droit de combattre Israël, tout comme la Syrie exerce son droit de maintenir une relation étroite avec l'Iran, l'autre parrain du Hezbollah et allié régional[6].

Guerre civile syrienne

Les États-Unis se montrent relativement passifs au début de la révolution syrienne en 2011. Cinq semaines après le début des manifestations en Syrie Barack Obama appelle à la fin de la répression, puis il réclame le départ de Bachar el-Assad en . Mais il tient à désengager les États-Unis d'Afghanistan et d'Irak et n'a pas l'intention de mener d'autres interventions militaires[7]. En , l'armée américaine se retire d'Irak.

En 2012, les Américains commencent à fournir des renseignements à l'Armée syrienne libre (ASL). En 2013, des combattants de groupes rebelles sont entraînés en Jordanie par les Américains, les Français et les Britanniques, et en avril les États-Unis s'engagent à porter à 250 millions de dollars leur assistance « non létale » à la rébellion. Le , la présidence américaine annonce qu'elle va apporter un « soutien militaire » aux rebelles[8]. En septembre, les brigades de l'ASL dans le sud de la Syrie reçoivent leurs premiers armements, les Américains livrent des armes légères et antichar.

La priorité est ensuite donné, à partir du , à la lutte contre l'État islamique et les États-Unis engagent une campagne de frappes aériennes, après avoir formé une coalition internationale. Celle-ci intervient surtout en soutien aux Kurdes des YPG et renverse la balance en leur faveur au nord de la Syrie. En , les États-Unis débutent le déploiement de forces spéciales[9].

Tir d'obusier M777 howitzer effectué par des soldats américains du 11e Marine Expeditionary Unit en soutien aux Forces démocratiques syriennes lors de l'offensive de Raqqa, le 25 mars 2017.

En 2015, les États-Unis débloquent 500 millions de dollars et concluent un accord avec la Turquie pour former un corps de 15 000 rebelles modérés afin de combattre l'État islamique, nombre ensuite réduit à 5 000. Le programme est un véritable fiasco, en juillet et seulement 120 hommes entrent en Syrie : le premier groupe est aussitôt attaqué par le Front al-Nosra qui fait plusieurs prisonniers, le second remet une partie de ses armes aux djihadistes pour obtenir un droit de passage. Les combattants de cette « Nouvelle force syrienne » désertent ou font défection[10],[11].

La position américaine vis-à-vis de Bachar el-Assad et les déclarations de ses responsables sont parfois confuses et contradictoires, notamment sur la question de négocier ou non avec le régime syrien. Jusqu'à la fin de son mandat, Barack Obama reste en retrait sur dossier syrien et dans l'ensemble du Moyen-Orient, laissant ainsi le champ libre à l'Iran et à la Russie[12].

Arrivée au pouvoir en 2017, l'administration Trump ne rompt pas dans les premiers mois avec la politique de l'administration Obama[13],[14],[15]. Elle annonce cependant que le départ de Bachar el-Assad n'est plus pour elle une priorité[16]. Néanmoins, elle affiche ouvertement son hostilité envers l'Iran[13].

Le massacre de Khan Cheikhoun du 4 avril 2017 modifie la position américaine : pour la première fois les États-Unis ripostent contre le régime syrien en détruisant une de ses bases aériennes dans la nuit du 6 au [17]. Après cet événement, les États-Unis déclarent qu'il ne peut y avoir de solution politique avec Bachar el-Assad à la tête du régime[18]. En , le gouvernement américain met fin au programme de la CIA d'aide aux rebelles, qui mis en place quatre ans plus tôt, fournissait à ces derniers armes et entraînement[19]. Les livraisons d'armes aux Forces démocratiques syriennes se poursuivent[20].

Bien que l'État islamique ait subi plusieurs défaites et perdu la majorité de son territoire, le secrétaire d'État Rex Tillerson annonce en que l'armée américaine va rester en Syrie avec l'objectif d'empêcher les djihadistes de réémerger, de contrer l'influence de l'Iran et de s'opposer au régime de Bachar el-Assad[21],[22]. En , au moins 2 000 soldats américains sont présents en Syrie aux côtés des Forces démocratiques syriennes[23]. En , puis en , Donald Trump annonce le retrait de troupes américaines du territoire syrien, annonces qui ne sont que partiellement suivie d'effets[24].

En , les États-Unis adoptent la loi « César », qui impose de lourdes sanctions économiques à la Syrie, en visant notamment les États et les entreprises tierces qui commercent avec les autorités syriennes[25].

En août, l'administration américaine déclare qu'elle préparait de nouvelles séries de sanctions contre le régime d'Assad et qu'elle cherchait à cibler les réseaux de soutien financier en dehors de la nation déchirée par la guerre. Dans sa phase de sanctions, le Trésor américain et le département d'État ont indiqué qu'il était impatient[pas clair] de cibler les Émirats arabes unis, qui normalisaient les relations en Syrie à des fins politiques et économiques. Le Cheikh Tahnoun ben Zayed Al Nahyan, pour son soutien financier d'environ 200 000 dollars à la nièce du président Bashar Al Assad, Aniseh Shawkat, a été pris pour cible par les autorités britanniques, qui ont saisi ses comptes bancaires pour avoir contourné les sanctions de l'Union européenne contre le régime syrien[26].

Notes et références

  1. Wassim Nasr, Pourquoi la Syrie est-elle différente ?, lemonde.fr, 18 juillet 2011.
  2. (en) « Barack Obama renews US-Syria sanctions », BBC News, (consulté le )
  3. (en) Craig S. Smith, Gunmen in Syria Hit U.S. Embassy; 3 Attackers Die, nytimes.com, 13 septembre 2006
  4. (en) Eric Schmitt and Mark Mazzetti, Secret Order Lets U.S. Raid Al Qaeda, New York Times, 9 novembre 2008.
  5. (en) Ewen MacAskill, US forces staged more than a dozen foreign raids against al-Qaida: Former CIA official lifts lid on secret anti-terror operations, The Guardian, 10 novembre 2008.
  6. (en) Ewen MacAskill, Rory McCarthy et Ian Black, Lebanon: Syria has not supplied Scud missiles to Hezbollah, theguardian.com, 20 avril 2010
  7. Sylvain Cypel, Le testament d’Obama, Orient XXI, 23 mars 2016.
  8. Armes chimiques en Syrie : Washington annonce un soutien militaire aux rebelles, nouvelobs.com, 14 juin 2013.
  9. Syrie: Obama ordonne l'envoi de forces spéciales au sol, lexpress.fr avec AFP, 30 octobre 2015.
  10. Tom Engelhardt, Pourquoi les Américains sont éternellement « pris au dépourvu » au Proche-Orient, orientxxi.info, 1er décembre 2015.
  11. Les États-Unis réduisent leur programme d'entraînement des rebelles en Syrie, france24.com avec AFP, 10 octobre 2015.
  12. Laure Mandeville, Syrie : la politique conciliante d'Obama contestée par les siens, Le Figaro, 20 juin 2016.
  13. a et b Caroline Hayek, Pour l’heure, Trump est sur la même ligne qu’Obama sur la Syrie, OLJ avec agences, 18 février 2017.
  14. Alain Frachon, Contre les djihadistes, Trump dans les pas d’Obama, Le Monde, 30 mars 2017.
  15. Anthony Samrani, Conflit syrien : quand les Occidentaux changent de ton..., OLJ, 1er avril 2017.
  16. Benjamin Barthe et Gilles Paris, Syrie : pourquoi les États-Unis acceptent le maintien au pouvoir de Bachar Al-Assad, Le Monde, 31 mars 2017.
  17. Après l’attaque chimique de Khan Cheikhoun, Donald Trump cible le régime syrien, Le Monde, 7 avril 2017.
  18. Anthony Samrani, Syrie : Washington et Moscou font monter les enchères..., OLJ, 10 avril 2017.
  19. Georges Malbrunot, Syrie : Donald Trump arrête le programme de soutien aux rebelles, Le Figaro, 20 juillet 2017.
  20. Syrie: Washington continue d'envoyer des armes aux Kurdes, Le Figaro avec AFP, 19 septembre 2019.
  21. Face à l’EI, l’Iran et Assad, l’armée américaine va rester en Syrie, lemonde.fr avec AFP, 18 janvier 2018.
  22. Anthony Samrani, Pourquoi Washington est en train de tomber dans le piège syrien, OLJ, 27 janvier 2018.
  23. Luc Mathieu,Kurdistan syrien : le front qui fait craindre la contagion, Libération, 23 janvier 2018.
  24. Donald Trump et le retrait des troupes américaines de Syrie : un imbroglio en 3 actes, lejdd.fr, 7 octobre 2019
  25. Gilles Paris et Benjamin Barthe, Syrie : nouvelles sanctions américaines contre le régime de Bachar Al-Assad après des révélations de tortures en prison, Le Monde, 21 décembre 2019.
  26. (en) « Trump Administration Eyes New Phase of Syria Sanctions », sur WSJ (consulté le )

Read other articles:

Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Nanodetik – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR Nanodetik atau nanosekon (ns) adalah satuan waktu dalam Sistem Satuan Internasional (SI) yang setara dengan sepersemiliar detik, yaitu 11 000...

 

 

Untuk aktivis-aktivis dari Bundelkhand, lihat Gulabi Gang. Untuk film dokumenter 2012 pemenang Penghargaan Film Nasional, lihat Gulabi Gang (film). Gulaab GangPoster rilis teatrikalSutradaraSoumik SenProduserAnubhav SinhaAlumbra EntertainmentAbhinay DeoDitulis olehSoumik SenAnubhav SinhaPemeranMadhuri DixitJuhi ChawlaPenata musikSoumik SenDistributorSahara Movie StudiosTanggal rilis 7 Maret 2014 (2014-03-07) Durasi128 menitNegaraIndiaBahasaHindiAnggaran12 Kror [1] Gulaab Ga...

 

 

Questa voce o sezione sull'argomento società calcistiche italiane non cita le fonti necessarie o quelle presenti sono insufficienti. Puoi migliorare questa voce aggiungendo citazioni da fonti attendibili secondo le linee guida sull'uso delle fonti. A.S.D. Sant'AngeloCalcio Barasini, Rossoneri, Santangiolini Segni distintivi Uniformi di gara Casa Trasferta Portiere Colori sociali Rosso, nero Dati societari Città Sant'Angelo Lodigiano Nazione  Italia Confederazione UEFA Federazione...

العلاقات السودانية الرواندية السودان رواندا   السودان   رواندا تعديل مصدري - تعديل   العلاقات السودانية الرواندية هي العلاقات الثنائية التي تجمع بين السودان ورواندا.[1][2][3][4][5] مقارنة بين البلدين هذه مقارنة عامة ومرجعية للدولتين: وجه المقا...

 

 

Russian-American ballerina (1903–1997) This article includes a list of general references, but it lacks sufficient corresponding inline citations. Please help to improve this article by introducing more precise citations. (July 2015) (Learn how and when to remove this template message) In this name that follows Eastern Slavic naming customs, the patronymic is Dionisyevna and the family name is Danilova. Alexandra DanilovaАлександра ДаниловаDanilova as Fanny Cerrito in ...

 

 

This article is about the soundtrack to the TV special. For the TV special, see Rudolph the Red-Nosed Reindeer (TV special). For other uses, see Rudolph the Red-Nosed Reindeer (disambiguation). 1964 soundtrack album by castRudolph the Red-Nosed ReindeerOriginal LP cover art (1964 Decca)Soundtrack album by castReleasedDecember 13, 1964 (LP) June 1, 1995 (CD)Recorded1964GenreSoundtrack, Christmas music, Traditional popLength35:22LabelDecca Records (LP) MCA Records (CD)Alternative coverC...

Welsh professional golfer For the Australian actor, see Steve Dodd. For the Australian footballer, see Steven Dodd. For the police officer killed by an IRA bomb, see Harrods bombing. Stephen DoddPersonal informationFull nameStephen Christopher DoddBorn (1966-07-15) 15 July 1966 (age 57)Cardiff, WalesHeight5 ft 11 in (1.80 m)Weight187 lb (85 kg; 13.4 st)Sporting nationality WalesResidenceBarry, WalesCareerTurned professional1990Current tour(s)European Se...

 

 

Elisa Firmansjah Noor (12 Juli 1933 – 14 Maret 1961)[1] adalah seorang aktris dan model berkebangsaan Indonesia. Lies Noor pada tahun 1957 Kehidupan awal Lies pada tahun 1955 Lies dilahirkan di Batavia pada tanggal 12 Juli 1933. Dalam sebuah wawancara dengan majalah Varia, dia menyatakan bahwa dia berasal dari sebuah keluarga yang tidak senang kalau dia main film. Ketika masih duduk di bangku sekolah di Jakarta, pada tahun 1952 Lies diminta Basuki Effendy untuk bermain...

 

 

American politician For other people with the same name, see Joe Flynn (disambiguation). James Joseph V. FlynnMember of the U.S. House of Representativesfrom New York's 3rd districtIn officeMarch 4, 1915 – January 3, 1919Preceded byFrank E. WilsonSucceeded byJohn MacCrate Personal detailsBorn(1883-09-02)September 2, 1883Brooklyn, New York, USDiedFebruary 6, 1940(1940-02-06) (aged 56)Brooklyn, New York, USResting placeCalvary CemeteryPolitical partyDemocratic PartyA...

Voce principale: Palermo Football Club. US PalermoStagione 1952-1953La formazione del Palermo nella stagione 1952-1953 Sport calcio Squadra Palermo Allenatore Luigi Bonizzoni, poi Giovanni Varglien Presidente Carlo La Lomia Serie A16º Maggiori presenzeCampionato: Marchetti (33) Miglior marcatoreCampionato: Martegani, Bettini (8) StadioLa Favorita 1951-1952 1953-1954 Si invita a seguire il modello di voce Questa voce raccoglie le informazioni riguardanti l'Unione Sportiva Palermo nelle ...

 

 

Price DayBorn(1907-11-04)November 4, 1907Plainview, TexasDied(1978-01-29)January 29, 1978NationalityAmericanOccupationjournalist Price Day (1907-1978) was a war correspondent for the Baltimore Sun who won a 1949 Pulitzer Prize for International Reporting.[1] Early life Price Day was born in 1907 in Plainview, Texas. At the age of ten, he moved with his family to Chicago. After admission to Princeton University, Day headed the school's magazine The Tiger. Upon graduation in 1929, he wo...

 

 

Unicameral legislature of the German Democratic Republic People's Chamber VolkskammerGerman Democratic RepublicEmblemTypeTypeUnicameral[note 1] HistoryFounded7 October 1949 (1949-10-07)Disbanded3 October 1990 (1990-10-03)Preceded byReichstag (Nazi Germany) 1933–1945Länderkammer (East Germany) 1949–1958Succeeded byBundestagLeadershipPresidentJohannes Dieckmann (first) Sabine Bergmann-Pohl (last) Vice President/Deputy President(first presidi...

Ця стаття потребує додаткових посилань на джерела для поліпшення її перевірності. Будь ласка, допоможіть удосконалити цю статтю, додавши посилання на надійні (авторитетні) джерела. Зверніться на сторінку обговорення за поясненнями та допоможіть виправити недоліки. Мат...

 

 

「アプリケーション」はこの項目へ転送されています。英語の意味については「wikt:応用」、「wikt:application」をご覧ください。 この記事には複数の問題があります。改善やノートページでの議論にご協力ください。 出典がまったく示されていないか不十分です。内容に関する文献や情報源が必要です。(2018年4月) 古い情報を更新する必要があります。(2021年3月)出...

 

 

In the differential geometry of surfaces, a Darboux frame is a natural moving frame constructed on a surface. It is the analog of the Frenet–Serret frame as applied to surface geometry. A Darboux frame exists at any non-umbilic point of a surface embedded in Euclidean space. It is named after French mathematician Jean Gaston Darboux. Darboux frame of an embedded curve Let S be an oriented surface in three-dimensional Euclidean space E3. The construction of Darboux frames on S first cons...

شيكاغو فاير الاسم الكامل نادي حريق شيكاغو لكرة القدمChicago Fire Football Club اللقب الماكينة الحمراء - The Red Machine الحريق - The Fire الاسم المختصر شيكاغو فاير تأسس عام 1997 (منذ 27 سنة) الملعب تويوتا بارك(السعة: 20,000) البلد  الولايات المتحدة الدوري دوري النخبة الأمريكي الإدارة الرئيس أندرو ها�...

 

 

1993 process that split Czechoslovakia into the Czech Republic and Slovakia This article has multiple issues. Please help improve it or discuss these issues on the talk page. (Learn how and when to remove these template messages) This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Dissolution of Czechoslovakia – news · newspapers...

 

 

This is a list of accidents and incidents involving Dutch airline KLM. The airline has suffered 64 incidents since 1921. Notable incidents with fatalities 1920s–1930s 24 April 1924 – 1924 KLM Fokker F.III disappearance: Fokker F.III H-NABS disappeared while on a Lympne–Rotterdam flight with three on board; the aircraft probably struck the water at full speed while flying under fog. All KLM aircraft were required to be equipped with radio communication systems as a result of this accide...

بنجامين فلوريس (بالإنجليزية: Benjamin Flores Jr.)‏  معلومات شخصية اسم الولادة (بالإنجليزية: Benjamin Christopher Flores Jr.)‏  الميلاد 24 يوليو 2002 (22 سنة)  ممفيس  مواطنة الولايات المتحدة  الحياة العملية المهنة ممثل[1]،  ومغني راب،  ومغني،  وممثل تلفزيوني  اللغة الأم الإنج...

 

 

President Barack Obama greeting the Salahis in the Blue Room of the White House in November 2009. Their group had turned up uninvited and bypassed security to enter a state dinner. Extensive measures are used to protect the White House as the official residence (Executive Residence) and office space (West Wing) of the president of the United States, and grounds. Security is primarily provided by the United States Secret Service. Despite security measures (such as a fence), there have been so...