Le samedi , dans la matinée, à quelques heures de l'expiration de l'ultimatum, le cabinet serbe se réunit afin de rédiger la réponse du gouvernement de Belgrade à la note austro-hongroise. Cette réponse est remise à Wladimir Giesl, l'ambassadeur austro-hongrois en poste à Belgrade par le président du conseil serbe, Nikola Pašić, le soir même peu avant 18 h, quelques minutes avant l'expiration du délai fixé par les auteurs de la note austro-hongroise contenant l'ultimatum. La note serbe officiellement remise, l'ambassadeur autrichien en prend rapidement connaissance et signifie au premier ministre serbe la rupture des relations diplomatiques entre la double monarchie et le royaume de Serbie.
↑Les intérêts austro-hongrois en Serbie sont alors pris en charge par le Reich, alors officiellement neutre dans la confrontation, qui demeure austro-serbe à ce stade.