Raymond Bonheur est le fils de François Bonheur (1748-1829), cuisinier et d'Éléonore Marie Pérard. Son frère ainé Jean, né en 1779, est peintre doreur[3].
Relations
Il épouse en mai 1821 Sophie Marquis[4], fille du riche commerçant bordelais Jean-Baptiste Dublan de Lahet[5].
Ils ont quatre enfants, tous artistes : Rosa Bonheur, la plus célèbre aujourd'hui de la famille, dont il fut le premier maître[6], Auguste Bonheur, Isidore Bonheur et Juliette Bonheur.
Après la mort de Sophie en 1833 , il épouse en 1842 Marguerite Peyrol, dont il a un fils en 1848, Germain Bonheur[7] également peintre.
Saint-Simonien convaincu[8], il se retire au couvent de Ménilmontant durant deux années, laissant femme et enfants dans la misère.
À la fin de sa vie, il est directeur d'une des écoles communales de dessin instituées par la Ville de Paris pour les jeunes filles[9].
Puis il laissera la direction de l'école à sa fille Rosa Bonheur.
↑Gretchen van Slyke, « L'auto/biographie de Rosa Bonheur : un testament matrimonial », Romantisme, vol. 24, no 85, , p. 37–45 (DOI10.3406/roman.1994.6229, lire en ligne, consulté le ).
↑Chantal Antier, « Une éducation saint-simonienne au XIXe siècle. L’artiste peintre Rosa Bonheur (1822-1899) », dans Genre & Éducation : Former, se former, être formée au féminin, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Éducation », (ISBN979-10-240-1019-9, lire en ligne), p. 419–433.