Raphaëlle Branche, née le à Paris[1], est une historiennefrançaise, spécialiste des violences en situation coloniale.
Elle est professeure d'histoire contemporaine à l'université Paris-Nanterre depuis la rentrée 2019, membre du Conseil supérieur des archives et rédactrice en chef de la revue Vingtième Siècle : Revue d'histoire.
En 2000, elle soutient à l'Institut d'études politiques de Paris une thèse d'histoire intitulée L'Armée et la torture pendant la guerre d'Algérie : les soldats, leurs chefs et les violences illégales, sous la direction de Jean-François Sirinelli[3].
En 2020 paraît son livre Papa, qu'as-tu fait en Algérie ?, résultat de vingt ans de recherches. Cet ouvrage, qui recueille les témoignages d'appelés du contingent de la période de la guerre d'Algérie, illustre la complexité des mémoires familiales et le rôle du silence comme logique profonde de la société française[pas clair] au XXe siècle[5].
En 2015, elle soutient le projet de réforme des programmes d'histoire au collège en cosignant une tribune dans Le Monde[7], bien qu'elle n'ait jamais été professeure dans l'enseignement secondaire.
En codirection avec Sylvie Thénault , La France en guerre, 1954-1962 : Expériences métropolitaines de la guerre d'indépendance algérienne, Paris, Éditions Autrement, coll. « Mémoires Histoire », 2008.
L'Embuscade de Palestro, Paris, Armand Colin, 2010.