D'origine suisse[1], Raoul Stoupan naît le à Nîmes[2]. Après des études à la Faculté des lettres de Montpellier couronnées par un DES[3], il réussit l'agrégation de lettres en 1914[4]. À peine nommé au lycée d'Alger, il est mobilisé dans les combats de la Première Guerre mondiale[3]. Passionné par les « pays de lumière et de chaleur », il choisit toutefois de revenir en France métropolitaine et est muté à Chartres, puis à Laon[3].
Il meurt à Paris le [2], où il était domicilié depuis presque 30 années, au 47 rue des Tournelles (angle de cette rue en L du 4è arrondissement, cf. plaque ci-contre).
Œuvre
Il célèbre dans Les Dieux de la fontaine (1921) et Enchantement de l'aube (1941) sa ville natale « au cœur de source »[1]. Il écrit aussi plusieurs romans ayant pour cadre les Cévennes, tel Monestié le Huguenot (1926)[1].
Dans L'Homme-Chien (1922), un conte philosophique, il livre une réflexion sur « l'humanité animale de l'homme »[1]. Il campe aussi les amours contrariées de Gilbert Fidelaire dans La Dévotion à l'amour[1].
Versé également dans l'essai, il donne de 1949 à 1956 des reportages sur diverses sectes chrétiennes[6]. Il signe en 1945 L'Épopée huguenote (parcourant les années 1515 à 1715)[7], puis en 1961 une Histoire du protestantisme français (un panorama généraliste, comprenant notamment des pages remarquées sur le « style protestant »)[8],[6],[9].
Ouvrages
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Contes de l'arrière, Paris, Maison française d'art et d'édition, 1916 (BNF41684023).
L'Étreinte, Paris, Rouff, coll. « Le Grand Prix du public », 1921 (BNF31404764).
Les Dieux de la fontaine, Saint-Raphaël, Tablettes, 1921 (BNF31404760).
« Stéphan (Raoul) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF33021783), p. 101.
Serge Velay, Michel Boissard et Catherine Bernié-Boissard, « Stephan Raoul », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN978-2-917743-07-2), p. 234-235.