Il se marie en à Tourcoing, et devient le père de deux garçons, Jean Raoul Binon (chef du service du plan ministère de l'éducation nationale - réforme Haby) époux de Gisèle Cossard, résistante de la première heure, et André Binon, passionné de peinture (professeur agrégé d'histoire dans le Var).
Membre de la délégation départementale du SNALC de Paris à la Commission Exécutive du syndicat à partir de 1936, président de la section départementale de Paris de 1937 à 1939, il est élu membre du Conseil supérieur de l'instruction publique par 169 voix contre 147 à Maurice Lacroix (FGE-CGT) , et réélu membre de ce Conseil supérieur de l'Instruction Publique le . De 1939 à 1940, il est président du SNALC.
Il aurait porté la francisque au lycée Voltaire, ce qui ne l’empêche pas de devenir président du comité de Libération du lycée Voltaire en 1944, et de faire fonction de proviseur du lycée Voltaire -. Il devient secrétaire général du SNES de 1944 à 1945. Il obtient en 1945 une promotion en hors classe avec effet rétroactif en comme réparation accordée à un fonctionnaire résistant victime de Vichy. Du à , il est Inspecteur de l'académie de Paris.
Voir aussi
Bibliographie
La Quinzaine Universitaire, n° 330, , p. 424, n° 359, , p. 359, n°363, 1er -, p. 282, n°372, , p. 698,
Bottin administratif 1946, 1947, 1948, 1949, 1950,
Clémence Cardon-Quint, Lettres pures et lettres impures ? : les professeurs de français dans le tumulte des réformes : histoire d'un corps illégitime (1946-1981), Université Rennes 2; Université Européenne de Bretagne, .