Après les indépendances des pays africains durant les années 1960, un certain nombre d'intellectuels, comoriens pour la plupart et vivant à Marseille[Qui ?], largement influencés par les idées zanzibarites, commencèrent à réclamer l'indépendance du Territoire des Comores.
Un référendum, organisé dans tout l'archipel le , approuve l'indépendance avec près de 95 % du total des voix. Cependant, sur l'île de Mayotte (7,7 % des votants), les partisans du maintien de la souveraineté française obtiennent les deux tiers des suffrages[1]. Le gouvernement français, dirigé par Jacques Chirac, décide alors de dissocier le sort de cette île de celui des autres, qui deviennent indépendantes le .
Selon le point de vue comorien, Jacques Chirac, Premier ministre, aurait pris cette décision en contradiction avec les positions antérieures de Valéry Giscard d'Estaing. L'Anjouanais Ahmed Abdallah déclare l'indépendance de la République fédérale islamique des Comores le .
À la suite de cette résolution ce pays est admis à l'ONU le 12 novembre 1975[2],[3].