L'universitaire Michel Nicolas décrit cette tendance politique du mouvement breton comme « une doctrine visant à développer la vie et l'organisation régionales [avec] l'exigence d'un réaménagement administratif accordant une autonomie à l'échelon régional ». Selon lui, les personnes appartenant à cette tendance peuvent choisir de se présenter comme autonomistes, c'est-à-dire « prônant une autonomie de gestion dans le cadre régional »[1]. Il l'oppose ainsi au nationalisme breton qui lui vise à « mettre en avant la nation dans un cadre étatique comme non étatique » (c'est-à-dire séparatiste et indépendantiste), et au fédéralisme breton qui lui cherche à mettre en place une organisation fédérale du territoire[1].
1936 : Les Cercles celtiques se fédèrent et lancent la revue L'Anneau Celtique
1940 : Remise d'un Placet au maréchal Pétain par 46 personnalités bretonnes revendiquant l'autonomie administrative de la Bretagne dans le cadre de l'Etat français