Il a le souci de la formation du clergé. En 1913, il rachète le petit séminaire de Pont-Croix, fondé en 1823 qui avait été confisqué par l'État en 1905.
Il est l'homme de plusieurs combats : séparation de l’Église et de l’État, laïcisation des écoles, lutte contre l'alcoolisme, nationalisme breton, interdiction aux religieux de s'investir dans le mouvement nationaliste, excommunication des nationalistes bretons du PNB le , patriotisme français (il voit dans les Bretons morts pendant la Grande Guerre« les témoins de l'union cordiale et complète de la Bretagne et de la France »[1]), pétainisme (son adhésion aux idéaux de la Révolution nationale et sa fidélité au Maréchal ne se sont jamais démenties[1]) : il déclare par exemple en février 1943, à la suite de bombardements alliés sur Brest : « Une nouvelle page de sang que la barbarie vient ajouter au tableau de ses exploits »[2]. Il s'attache tout particulièrement à développer l'école catholique (par la création de 110 écoles primaires et de 8 écoles techniques) et à promouvoir l'Action catholique. C'est lui qui consacre le breton Édouard Mesguen, évêque de Poitiers, le 22 février 1934.
Il meurt le à 89 ans, après avoir occupé le siège épiscopal de Quimper pendant trente-huit ans. Il est enterré à la cathédrale Saint-Corentin de Quimper où le public peut voir son gisant en bronze sculpté par François Bazin.
Armes
Parti : au premier d'azur, au mouton passant d'argent, onglé d'or, au second d'or au lion morné de sable tenant une crosse de gueules, au chef d'hermines[3].
↑ a et bYvon Tranvouez, dans sa communication au colloque intitulée Les catholiques et la question bretonne (1940-1944), page 291, Bretagne et identités régionales pendant la Seconde Guerre mondiale, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, Université de Bretagne Occidentale, Brest, mai 2002
↑Georges Cadiou, L'Hermine et la Croix gammée, Mango Document, 2001, [ (ISBN2-914353-065)]
↑André Cosson, Armorial des cardinaux, archevêques et évêques français actuels, résidentiels et titulaires au 1er janvier 1917, Paris, 1917, H/ Daragon éditeur, 288p. Disponible sur Gallica