Le 1er janvier 2016, la commune de Brenac a fusionné avec Quillan au sein de la commune nouvelle de Quillan[1].
Géographie
Localisation
La commune est située au pied des Pyrénées sur l'Aude.
À l'entrée du défilé de Pierre-Lys, Quillan, située à un important carrefour routier, constitue un des meilleurs centres d'excursions pour toute la région peu fréquentée et très pittoresque des avant-monts pyrénéens.
Géologie et relief
Située en plein contreforts pyrénéens, la commune a un sol composé de calcaires du Crétacé surélevés par la poussée de la plaque africaine qui a engendré la chaine pyrénéenne. Au relief profondément complexe tourmenté par la tectonique, ces calcaires forment des « nappes » qui auréolent les Pyrénées selon un angle globalement ouest-est, entre l'Aquitaine, et jusqu'en Provence. Ces boucliers qui forment les pré-Pyrénées sont particulièrement visibles dans cette partie de l'Aude ainsi qu'en Ariège, où ils forment des collines rectilignes cisaillant le paysage d'Est en Ouest.
Pour se frayer un chemin dans ces ensembles qui lui faisaient barrage, l'Aude a creusé des gorges étroites et raides dans le calcaire au fil des millénaires, déposant des alluvions le long de son cours.
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Hydrographie
L'Aude, fleuve méditerranéen, coule sur la commune après avoir traversé le pays de Sault par les gorges de l'Aude, et le défilé de Pierre-Lys. Sur la commune, elle reçoit de petits affluents comme le ruisseau du Coulent en rive gauche, ou le Saint Bretrand en rive droite avant de s'élancer vers Alet-les-Bains, puis Limoux et Carcassonne.
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Voies de communication et transports
Accès SNCFgare de Quillan sur la ligne Carcassonne - Rivesaltes. La gare de Quillan est le terminus de la liaison ferroviaire la reliant à Carcassonne, en passant par Limoux. Aujourd'hui, la ligne s'est modernisée et propose plus de rotations journalières avec la mise en service de tout nouveaux TER aux couleurs de la région Languedoc-Roussillon (rouge et jaune).
Attestée sous la forme Quillianum en 782, du nom de personne latin Quelius suffixé en -anum, mais le document mentionne en fait Quillanet près de Narbonne.
In vila Quillano, en 957, même origine.
Histoire
Au Moyen-Âge, Quillan fait partie du comté de Razès puis à partir de 930 au comté ou au territoire Dunense dont le chef-lieu est Le Bézu (Albedun).
Le site de Saint-Quirgue est occupé depuis l'époque wisigothique[2].
En 909 les églises Saint-Pierre et Saint-Romain sont citées près de Quillan dans une donation que fait une femme appelée Hispana. L'église de Notre-Dame est citée à partir de 930 ainsi qu'un châtelain. Elle est occupée par des chanoines au XIe siècle. À partir de 1121 la seigneurie de Quillan appartient à l'archevêque de Narbonne qui la conservera tout au long du Moyen-Âge. Durant la Croisade contre les Albigeois le roi de France aurait exigé que Quillan lui soit remis car la ville aurait résisté à Simon de Montfort. L'archevêque Arnaud Amaury refuse et affirme que la ville "appartient aux archevêques depuis plus de quatre-vingt ans". En 1230 et 1251 le chevalier Raimon d'Aniort tient Quillan au nom de l'archevêque[3].
Entre 1790 et 1794, la commune de Laval a fusionné avec la commune de Quillan.
La ville fut une sous-préfecture lors de la création du département à la Révolution française.
La commune de Brenac a été fusionnée avec Quillan le 1er janvier 2016.
Politique et administration
Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 3 220 habitants, en évolution de −5,43 % par rapport à 2008 (Aude : +3,25 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
L'économie de la ville de Quillan dépendait jadis de son activité manufacturière : chapellerie, industrie de la chaussure (cuir et toile) et des matières plastiques, fabriques de meubles. Le tourisme est désormais une des principales sources d'emploi et d'activité de la ville.
↑Émile Goize était en fonction en 1890. Il n'est pas certain que c'était la première année de son mandat.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Ournac, Perrine,, Rancoule, Guy,, Leclant, Jean, (1920-2011), et Académie des inscriptions et belles-lettres (France),, L'Aude, vol. 11/2, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 573 p. (ISBN978-2-87754-233-3 et 2877542335, OCLC690585211, lire en ligne)
↑Antoine Rocque, Inventaire des actes de l'Archevêché de Narbonne, Narbonne, (lire en ligne)
↑Armorial général des personnes, domaines, compagnies, corps et communautés (circonscription actuelle de l'Aude) / extrait de l'Armorial général (manuscrit), dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier, éd. de Carcassonne, 1876, page 15, (texte sur Gallica)
↑Armorial général des personnes, domaines, compagnies, corps et communautés (circonscription actuelle de l'Aude) / extrait de l'Armorial général (manuscrit), dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier, éd. de Carcassonne, 1876, page 12, (texte sur Gallica)