Le nom de genrePyroraptor fait référence au fait que la découverte a été faite après un incendie de forêt (Pyro vient du grec ancienπῦρ / pūr, « feu »)[1]. L'incendie a eu lieu en , quelques jours avant l'incendie de la montagne Sainte Victoire)[réf. nécessaire]. Raptor est un mot latin signifiant voleur, choisi pour son allusion au fait que ce dinosaure était « petit et agile »[1]. L'épithète spécifiqueolympius fait référence au Mont Olympe en Provence lieu au pied duquel la découverte a été faite[1].
On trouve parfois dans la littérature scientifique le nom de Pyroraptor olympus[2],[3], il s'agit d'une erreur des auteurs peut-être liée au fait que le mot latin Olympius vient du mot grec Olympus[1]. Néanmoins, il peut aussi s'agir d'une simple faute de frappe qui a échappé au processus de relecture par les paires.
Description
Ce dinosaure a été découvert dans le bassin de l'Arc, près de La Boucharde, au pied du mont Olympe à deux kilomètres au sud-est de Trets[1]. Il a été extrait d'une formation géologique dénommée grès à reptiles, que l'on retrouve dans plusieurs département du sud de la France, dont ici dans les Bouches-du-Rhône[4].
Pyroraptor appartient à la famille des Dromaeosauridae et c'est le second membre de cette famille formellement décrit en Europe et en France. Il semble plus petit que Variraptor d'après le paléontologue Thierry Tortosa[5],[6]. Ses dimensions sont estimées à 1,60 m de long et 60 cm de haut, pour une masse d'environ 30 kg[réf. souhaitée].
des dents portant des denticules sur leur carène distale mais très peu sur leur carène mésiale (antérieure) ;
des métatarses II ventralement concaves et de longueur quasiment égale à celle de l’ulna.
Validité du taxon
Le taxon est considéré comme valide mais la question de la synonymie entre Variraptor mechinorum et Pyroraptor olympius demeure non résolue[9],[10],[7]. Les espèces n'ont peut-être pas cohabité[5].
Des dents découvertes en Espagne ont été attribuées à Pyroraptor à la suite d'analyses quantitatives[11],[12].
Phylogénie
Pyroraptor a été inclus dans une phylogénie en 2014[13] basé sur un travail de Microraptor, le résultat est une polytomie ce qui est donc peu informatif pour comprendre les relations de parentés entre Pyroraptor et d'autres droméaosauridés. La même chose s'est produite dans une analyse phylogénétique d'un autre article de la même année mais traitant cette fois d'Archaeopteryx[14].
Résultat de l'analyse phylogénétique de Pei et ses co-auteurs en 2014[13] :
Son surnom de Pod (« Pyroraptor Olympius Dinosaur ») vient d'un épisode de la série Dinosaur Planet[16] de Discovery Channel mettant en scène en vedette Pyroraptor olympius. Même si ce nom de Pod se réfère à un seul individu dans l'épisode de la série, il est devenu de facto le surnom fréquemment attribué à l'espèce.
Il apparaît dans une scène du film Jurassic World : Le Monde d'après (2022) où il évolue à la fois sur terre (plus précisément sur de la glace) mais également sous l'eau, se révélant excellent nageur. Il est l'un des rares dinosaures de la saga Jurassic représenté avec des plumes[17].
↑Angelica Torices, Ryan Wilkinson, Victoria M. Arbour et Jose Ignacio Ruiz-Omeñaca, « Puncture-and-Pull Biomechanics in the Teeth of Predatory Coelurosaurian Dinosaurs », Current Biology, vol. 28, no 9, , p. 1467–1474.e2 (ISSN0960-9822, DOI10.1016/j.cub.2018.03.042, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Xabier Pereda Suberbiola, José Carmelo Corral, Humberto Astibia Ayerra et Ainara Badiola Kortabitarte, « Late cretaceous continental and marine vertebrate assemblages from the Laño quarry (Basque-Cantabrian Region, Iberian Peninsula): an update », Journal of Iberian Geology, vol. 1, no 41, , p. 101-124 (lire en ligne [PDF], consulté le )
↑ a et bThierry Tortosa et Eric Buffetaut, « RÉSERVE NATURELLE DE SAINTE-VICTOIRE : SOUS LES OEUFS, DES OS DE DINOSAURIENS », dans Thierry Tortosa, Monique Vianey-Liaud, Cahiers de la Réserve Naturelle de Sainte-Victoire, Département des Bouches-du-Rhône, , 159 p. (ISBN978-2-9507010-1-5, lire en ligne), p. 116-120
↑(en) Alan H. Turner, Peter J. Makovicky et Mark A. Norell, « A Review of Dromaeosaurid Systematics and Paravian Phylogeny », Bulletin of the American Museum of Natural History, vol. 371, , p. 1–206 (ISSN0003-0090, DOI10.1206/748.1, lire en ligne, consulté le )
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Allain, R., and P. Taquet. 2000, A new genus of Dromaeosauridae (Dinosauria, Theropoda) from the Upper Cretaceous of France, Journal of Vertebrate Paleontology 20: 404-407 [June 27, 2000]