Les Ptéridophytes sont des plantes vasculaires (présentant xylème et phloème) ne produisant ni fleurs ni graines. Ce sont donc des cryptogames vasculaires. Le groupe des Ptéridophytes est très étendu et a été introduit en systématique en tant que division des Pteridophyta (parfois sous-division des Pteridophytina) dans le règne végétal (Plantae), au début de la phylogénie phénétique (par comparaison d'un nombre limité d’analogies de caractères morphologiques) dès le XIXe siècle, pour distinguer, parmi les cormophytes, les espèces dites plus « archaïques » de l’autre groupement encore plus important des cormophytes dites « évoluées », alors nommées anthophytes (ce deuxième groupement des plantes à graines comprenait les deux groupes des Gymnospermes et des Angiospermes distingués depuis l’Antiquité).
Au vu des connaissances disponibles, dans leurs habitats, ce groupe taxonomique semble être caractérisé par quelques caractéristiques inhabituelles dans le monde du vivant :
des interactions relativement réduites avec les autres espèces ; la reproduction et la dispersion de leurs spores se font en général sans intervention d'autres espèces (pas ou peu de zoochorie)[1].
une position particulière dans le réseau trophique : En raison de leur toxicité ou autres moyens de défense, elles ne sont pas consommées par les herbivores[1].
elles semblent pouvoir accumuler de grandes quantités de métaux toxiques sans mourir.
Organisation
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Toutefois, la définition de ce taxon classique ne s'appuyait pas sur les méthodes génétiques actuelles, mais uniquement sur les caractères morphobiologiques. La cladistique phylogénétique moderne (basée sur les génotypes) a profondément remanié ce groupement traditionnel.
Quant aux deux derniers groupes fossiles à la base des Spermatophytes, ils sont paraphylétiques et plus proches des gymnospermes et angiospermes que des ptéridophytes.
Classification PPG
Publiée en 2016, la classification « PPG I » est la première version de la classification phylogénétique des Ptéridophytes par le Pteridophyte Phylogeny Group. Sur le modèle de l'Angiosperm Phylogeny Group qui publie la Classification APG pour les Angiospermes, près d'une centaine de spécialistes ont contribué à résumer les travaux les plus récents, pour servir de base de travail à l'établissement de la taxonomie des plantes vasculaires qui se reproduisent sans l'aide de graines[2],[3].