P. moseskemei est présente dans les sous-bois de la forêt montagnarde ou submontagnarde, à une altitude d'environ 1 700-2 100 m, où elle est parfois confondue – lorsqu'elle est stérile – avec Chassalia laikomensis, qui présente des similitudes (silhouette, taille, forme des feuilles) et partage quelquefois le même habitat. Celui-ci étant menacé par la déforestation au profit de petites exploitations agricoles, elle est considérée comme une « espèce en danger critique d'extinction »[3].
↑(en) Martin Cheek, Jean-Michel Onana and Benedict John Pollard (ed.), The plants of Mount Oku and the Ijim Ridge, Cameroon: a conservation checklist, Royal Botanic Gardens, Kew, Richmond, 2000, p. 37 (ISBN1-8424-6016-1)
↑(en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Psychotria moseskemei Cheek », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 295 (ISBN9781842464298)
Bibliographie
(en) Martin Cheek and Laszlo Csiba, « A Revision of the Psychotria chalconeura Complex (Rubiaceae) in Guineo-Congolian Africa », in Kew Bulletin, vol. 57, no 2, 2002, p. 375-387, [lire en ligne]
(en) Martin Cheek, Yvette Harvey et Jean-Michel Onana, The plants of Dom, Bamenda Highlands, Cameroon : a conservation checklist, Kew Publishing, Kew, Richmond, 2010, p. 87 ; 103 ; 141 (ISBN9781842463987)
Jean-Michel Onana, Synopsis des espèces végétales vasculaires endémiques et rares du Cameroun : check-liste pour la gestion durable et la conservation de la biodiversité, Yaoundé, Ministère de la Recherche scientifique et de l'Innovation, coll. « Flore du Cameroun » (no 40), , p. 173
(en) Jean-Michel Onana et Martin Cheek, « Psychotria moseskemei Cheek », in Red Data Book of the Flowering Plants of Cameroon: IUCN Global Assessments, Royal Botanic Gardens, Kew, 2011, p. 295-296 (ISBN9781842464298)