Le film est formé d'une succession de chapitres, représentant à chaque fois une personne en souffrance, que Jodorowsky tente d'apaiser à l'aide d'un rituel de psychomagie.
La rivalité entre deux frères pour l'amour de leur mère.
La peur des ténèbres.
Un homme abusé par son père au bord du suicide.
Massage de naissance.
Un couple en crise.
Un Australien à Paris en colère contre sa famille.
Les menstruations sont-elles un problème ?
Une femme mexicaine dont le fiancé s'est suicidé la veille de leur mariage.
Un homme de 47 ans qui ne veut plus bégayer.
Une femme de 88 ans en grave dépression
Arthur H, poète et chanteur, après la mort de son père Jacques Higelin, poète et chanteur.
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Titre original : Psychomagie, un art pour guérir[3]
La sortie du film fait suite à la publication d'un ouvrage homonyme de Jodorowsky paru aux éditions Albin Michel en janvier 2019.
Le film a été tourné en 2018 entre autres à Paris en France, à Barcelone et à El Escorial en Espagne, à Mexico au Mexique ainsi qu'à Valparaiso, au Chili[5]. Jodorowsky s'inspire de sa carrière théâtrale commencée au côté du mime Marcel Marceau et poursuivie ensuite avec le théâtre de l'absurde avec Fernando Arrabal, le théâtre éphémère et les happenings, pour élaborer une thérapie qui s'adresse directement à l'inconscient[6]. Jodorowsky compare la psychanalyse, une thérapie par les mots, à sa psychomagie, une thérapie par les actes.
Des extraits des précédents films de Jodorowsky sont commentés par lui-même au fur et à mesure du film, de Fando et Lis, qu'il décrit comme « [composé uniquement] de purs actes de psychomagie, alors qu'elle n'existait pas encore », à Poesía sin fin[7].
Lors de la sortie du film en France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 2,9/5[11].
André Duchesne dans La Presse[12] taxe le film d'infopub de thérapies nouvel âge : « La raison de notre réserve ne tient pas uniquement au rejet des approches thérapeutiques du cinéaste et des scènes, tantôt gratuites, tantôt grotesques, qui s’y rattachent. Notre réserve s’alimente aussi au fait que le propos nous est livré dans un emballage digne des publicités de bébelles inutiles qu’on voit à la télé et qu’on fait venir par la poste moyennant six versements de 29,99 $ ».
Louis-Paul Rioux dans Mediafilm n'est pas convaincu[4] : « Sans doute que l'artiste-guérisseur parvient à faire du bien à ses "patients" à l'aide de ses mises en scène extravagantes, son assurance et son verbe s'avérant irrésistibles. Mais en affirmant que la psychomagie peut aider à guérir des cancers, Jodorowsky franchit un pas de trop, qui le met à risque d'être relégué au rang des charlatans. Enfin, de la part d'un réalisateur réputé pour ses audaces visuelles et son dynamitage de la narration, le présent documentaire apparaît bien sage formellement, et plutôt monotone dans son déroulement. »
Pour Jérémie Couston de Télérama[13]: « On assiste bouche bée à cet édifiant florilège, avec la certitude que Jodorowsky est un artiste complet, guérisseur de l’âme et désormais des subconscients. »
Pour Clarisse Fabre du Monde[14]: « C’est un Jodorowsky en plein travail, aux petits soins de ses « patients », entre gourou et chaman, que l’on découvre dans ce documentaire, dont il est le réalisateur. »
Le Parisien attribue au film une note de 3/5 tout en insistant sur « l'étrangeté, voire la folie » qui caractérise l'œuvre de Jodorowsky[15].
↑« Avec « Psychomagie, un art pour guérir », le cinéaste Jodorowsky s’essaie à la magie dans la vraie vie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )