A cette période, le gouvernement socialiste d'Andréas Papandréou est au pouvoir depuis moins de deux ans ; celui est alors ouvertement eurosceptique et souhaite le retrait de son pays de la CEE et de l'OTAN et ses positions sont contrebalancées par le président grec, Konstantínos Karamanlís. Le pays se rapproche ainsi en pleine Guerre froide, à la fois des États-Unis et de l'URSS[1] et ses tensions avec la Turquie demeurent importantes. Sur le plan économique, le pays est en difficulté et subit une forte inflation (20 % en 1982) et doit dévaluer sa monnaie, la drachme, afin de résorber ses différences concurrentielles avec les autres membres de la CEE[1].
Le Conseil adopte quand même une résolution relative à des programmes-cadres pour des activités communautaires de recherche, de développement et de démonstration, ainsi qu'au premier programme-cadre (1984-1987).
Ludwig Roger, « La Commission européenne face aux tensions gréco-turques : de la Crise de Chypre au début des négociations d’adhésion de la Grèce. Une tentative de pacification inaboutie ? », Matériaux pour l’histoire de notre temps, BDIC, vol. N° 108, no 4, , p. 52-57 (ISSN0769-3206, résumé, lire en ligne).