Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Elle est précédée par la présidence belge de la première partie de 1958 et suivie par la présidence française du Conseil de la Communauté économique européenne à partir du .
Déroulement
Le , alors que les institutions sont encore en formation, le Conseil des ministres adresse le Mémorandum de la Communauté économique européenne au Comité intergouvernemental pour l'établissement d'une zone de libre-échange en Europe. Le Conseil exprime alors son opinion quant aux questions soulevées lors des négociations d'un éventuel « traité d'association économique européenne ». Le but étant alors de favoriser le rapprochement et les échanges avec les autres États membres de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE)[1]. Le Conseil des ministres insiste notamment sur l'inclusion de clauses reconnaissant trois principes fondamentaux : l'« adhésion des États membres de la CEE au traité d'association » ; le fait que les obligations issues du traité ne s'applique que dans les relations entre les Six et les États de l'OECE ; et par conséquent que les relations entre les Six sont régies par le traité de Rome[1].
En , à la fin de la présidence allemande, après que la France a gagné le soutien de l'Allemagne, une première candidature britannique à l'adhésion est rejetée[2].
Mémorandum de la Communauté économique européenne, Londres, (lire en ligne)
Andrew Moravcisk, « De Gaulle Between Grain and Grandeur:The Political Economy of FrenchEC Policy, 1958–1970 (Part 2) », Journal of Cold War Studies, vol. 2, no 3, , p. 4-68 (lire en ligne)