« Cette forme a été décrite dans l'Oligocène d'Aix. Nous croyons pouvoir rapporter à cette espèce avec certitude deux échantillons (C20 et C21) du muséum de Marseille et avec doutes un troisième exemplaire (c19) de la même collection.
Corps de teinte noirâtre à l'état fossile ; légèrement mouillés, les téguments prennent une teinte brune. tête allongée, rostre court, à peine plus long que large ; yeux arrondis, faisant saillie sur le côté, placés vers le milieu de la tête. Thorax un peu plus large que la tête, ses côtés parallèles, ses angles nettement coupés ; pronotum plus large que long ; écusson non visible ; élytres dépassant le thorax, allongés ; plus de deux fois plus longs que le pronotum ; épaules effacées ; pointe mousse ; surface ornée de huit rangées de ponctuations noires ; les espaces intermédiaires élevés en carène ne sont pas visibles sur nos échantillons. pattes robustes ; cuisses I elliptiques ; tibias I un peu sinueux du côté interne, finement poilus. »[10].
« Insecte noirâtre, se rapprochant beaucoup de l'échantillon précédant (R87). Les élytres sont de même taille et de structure identique.
Tête à vertex saillant, bombé ; front vertical, se reliant par une courbe concave au rostre gros et court ; œil ovale, un peu oblique ; antennes manquent. prothorax comprimé à l'arrière ; surface couverte d'aspérités verniformes. Élytres recouvrant tout l'abdomen ; bord antérieur légèrement convexe ; bord latéral convexe ; surface bombée, huit stries ponctuées, les tries externes embrassent les stries internes. Abdomen apparaît sous les élytres ; quatre segments nettement visibles. Pattes repliées sous le corps ; fémurs renflés, tibias grêles. »[11].
Concernant les fossiles de Célas : la longueur totale est de 8,25 mm à 9,50 mm[10].
Concernant les fossiles de Kleinkembs : la longueur totale (rostre compris) est de 8,5 mm la tête a une longueur de 2,5 mm ; le prothorax a une longueur de 1,5 mm ; les élytres ont une longueur de 5,6 mm[10].
Affinités
Concernant les fossiles de Célas :
« C20 et C21 sont identiques au type d'Aix décrit par Germar. En ce qui concerne C19, son allure est semblable, mais la tête et les élytres sont plus ou moins écrasés, l'identité ne peut-être affirmée. D'après Oustalet, Sitones margarum Germ. serait voisin de S. gressoriusFabr. des régions circumméditerranéennes. »[10].
Concernant les fossiles de Kleinkembs :
« Très voisin de Sitona margarum Germar. Mais la taille est légèrement supérieure à celle du type d'Aix. »[11].
[1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN1155-1119 et 2263-6439, OCLC786027547)..
[1907] (de) Anton Handlirsch, Die Fossilen Insekten und die Phylogenie der Rezenten Formen, parts V-VII, coll. « Ein Handbuch fur Palaontologen und Zoologen », , 41-1120 p.
[1874] (de) Émile Oustalet, Recherches sur les insectes fossiles des terrains Tertiaires de la France, deuxième partie, insectes fossiles d'Aix en Provence, vol. 5, Paris, coll. « Annales des Sciences Géologiques », , 1-347 p., chap. 2.
[1856] (de) Oswald Heer, Ueber die fossilen Insekten von Aix in der Provence., vol. 1, Zurich, coll. « Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich », , 1-40 p.
[1856] (de) Christian Gottfried Giebel, Die Insecten und Spinnen der Vorwelt mit steter Berücksichtigung der lebenden Insekten und Spinnen, vol. 2, coll. « Die Fauna der Vorwelt », , 1-511 p.
Publication originale
[1849] (de) Ernst Friedrich Germar, « Ueber einige Insekten aus Tertiärbildungen », Zeitschrift der Deutschen Geologischen Gesellschaft, vol. 1, , p. 52-66.